Le discours de la ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation,Mariam Hamadou Ali, lors du lancement du Start-up Act Djibouti.

(( L’économie mondiale évolue à un rythme effréné, et nous croyons fermement que l’entrepreneuriat est l’un des moteurs les plus puissants de cette transformation. L’innovation, la créativité et la détermination des entrepreneurs sont les forces qui propulsent les économies vers l’avenir.

Djibouti ne fait pas exception à cette tendance mondiale, et aujourd’hui, nous nous engageons résolument à soutenir et à développer notre propre écosystème entrepreneurial. Grâce à un effet d’entraînement de l’écosystème et au rôle clé de l’Etat, plusieurs pays comparables ont enclenché des dynamiques entrepreneuriales.

Le lancement officiel des travaux “Start Up Act Djibouti” est un événement de grande envergure, marqué par la présence exceptionnelle et le leadership du Président de la République, qui n’a cessé d’œuvrer pour les jeunes et leur émancipation individuelle en initiant entre autres, la création du CLE espace dédié à l’entrepreneuriat. Avec la feuille de route « Smart Nation », et la stratégie d’innovation, le gouvernement a placé l’innovation et la modernité au cœur de ses priorités. Dans ce contexte, les startups occuperont une place centrale.

Ces jeunes pousses de l’innovation, sont bien plus qu’une simple tendance mondiale. Elles sont les moteurs de la transformation numérique de l’innovation en introduisant de nouvelles technologies et impulsant une dynamique de croissance économique durable. Elles incarnent l’espoir d’une jeunesse en quête d’opportunités.

Face à cet enjeu colossal, nous présentons aujourd’hui l’initiative « Startup Act Djibouti » conçue comme une réponse stratégique aux besoins et aux aspirations des entrepreneurs de notre pays. Pour cela nous agirons sur cinq leviers:

Tout d’abord sur l’écosystème. Il s’agit de concevoir un environnement dynamique et bienveillant pour les startups.

Ensuite, le développement d’Incubateurs et accélérateurs, par des acteurs privés, publics et parapublics, afin d’assurer le mentorat et le soutien. Ces entités joueront un rôle déterminant dans la formation, l’orientation et le financement des startups.

Troisième levier : l’attractivité de Djibouti. En attirant les talents et les investisseurs étrangers, nous inscrirons Djibouti sur la carte mondiale de l’innovation.

Cela passe par une politique d’ouverture, des incitations fiscales, mais aussi par la promotion de nos atouts uniques en tant que nation.

Le quatrième levier est le cadre juridique et institutionnel favorable, transparent et adapté aux besoins spécifiques des entreprises numériques, qui renforcera la confiance auprès des investisseurs, et de tout l’écosystème.

Le cinquième levier est le financement : En effet, les startups ont besoin de financement. Ainsi  des instruments de financement adaptés tels que les fonds de capital-risque, le crowdfunding, les business angels, seront disponibles.

De plus, une vision “startup Nation” sera élaborée, pour garantir la cohérence et l’efficacité de nos actions et assurer le succès du Startup Act.

Le soutien de Son Excellence le Président de la République à ce projet témoigne de son engagement indéfectible pour la jeunesse, l’entrepreneuriat, l’innovation et de son ambition de faire de Djibouti une référence régionale.

Je salue le courage de nos startuppers, entrepreneurs et les acteurs de l’écosystème qui œuvrent quotidiennement pour créer de la valeur, de la richesse dans un contexte difficile où l’échec fait partie de l’apprentissage de l’entrepreneur.))