Vendredi après-midi, le candidat indépendant s’est rendu dans la région d’Arta pour son premier jour de campagne d’élection.

Le candidat indépendant Zakaria Ismaël Farah  est un citoyen qui a travaillé dans différents endroits du gouvernement.  Il a rempli cette année les conditions pour participer à l’élection présidentielle de son pays. Le 10 mars 2021 il est le seul candidat indépendant qui  a déposé sa candidature. Zakaria Ismaël Farah est né le 24 octobre 1964 à Djibouti, il a grandi dans le grand quartier d’Ambouli où il a étudié aussi dans son école  primaire et son secondaire. En 1984, il est rentré dans la gendarmerie, en étant très jeune. En 1989, Zakaria Ismaël Farah  avait l’envie de continuer ses études, il a eu la chance de partir en France d’où il a fait ses études supérieures.  De retour dans son pays natal, ZIF  a travaillé dans le service de sécurité et d’assurance dans Sheraton Hôtel.

Le candidat indépendant Zakaria Ismaël Farah, a dit dans son intervention  « je vous salue les Artois, comment valoriser le peuple djiboutien, est notre seul et unique objectif d’aujourd’hui. Le gouvernement dit que nous avons construit le pays, c’est vrai mais il manque certaines choses aussi. Aujourd’hui, nous, nous voulons en construire l’avenir  du peuple djiboutien. A 44 ans, dans notre pays, l’État a fait beaucoup des choses mais a omis aussi beaucoup des choses et a négligé certaines choses.  C’est quoi ce qui a été négligé et ce qui a été omis, aujourd’hui on a oublié 90% du peuple djiboutien, l’employé qui a bon un poste avec un salaire trois cent mille, est considéré comme un pauvre, c’est un travailleur pauvre.  Parce que la vie est vraiment trop chère à Djibouti, il ne peut pas tout faire dans sa vie, le 5 du mois il prend une avance de la banque, c’est le travailleur qui prend trois cent mille de francs de Djibouti que sa vie est comme ça. Et les autres qui chôment sont pires que ceux qui travaillent. Si nous sommes les élus  de cette élection, nous avons prévus de baisser le prix des aliments, vous avez vu la situation de l’électricité à Djibouti, celui qui a le moyen comme celui n’a pas le moyen, vous vous choquez de la même manière la facture de l’EDD. Si on est élu, l’EDD sera privatisé et personne ne se ne choquera de facture de l’EDD.  Même la télécom est pareille, nous qui donnons le câble d’ici la somaliland, les Djiboutiens  montent dans les montagnes pour capter le réseau de la somaliland pour faire passer un appel moins cher, cela n’existera plus aussi. Il existe beaucoup des jeunes diplômés qui n’ont même pas 5 francs dans leur poche. Si jamais je suis élu, je ferai en sorte que tous les jeunes ayant 18 ans aient un salaire de quarante mille francs, notre pays a le moyen de faire cela, même la banque mondiale a approuvé que nous sommes parmi les premiers en croissance, les Djiboutiens profiteront de cet argent. Il existe aussi des parents qui ont eu des travaux minables dans leurs jeunesses et qui n’ont pas eu de retraite, ces parents auront une retraite de quarante mille francs chacun.  Aujourd’hui dans notre pays il n’existe que deux classe, la classe bourgeoise et la classe pauvre, la classe moyenne a totalement disparu, nous allons restaurer la classe moyenne dans notre pays.  Nous ne disons pas que nous construirons des ports ni des aéroports, mais notre objectif est de construire le peuple djiboutien.  Nous voudrions que vous preniez vos cartes et que vous votiez pour nous, que vous fassiez attention au covid 19, que vous respectiez la distanciation et que vous portiez vos masques.

 NEIMA EGUEH