Le président de l’Assemblée Nationale, Mohamed Ali Houmed a convié jeudi dernier le bureau de l’institution parlementaire en vue de statuer sur deux points à l’ordre du jour : le premier concernant le volet «législation » et le second afférent au contrôle de l’action de l’Exécutif.

Sur le premier axe, le président Mohamed Ali Houmed, le secrétaire questeur, le secrétaire du Bureau et la présidente de la commission de la législation, de l’administration générale et des droits humains, respectivement les députés Ibrahim Ahmed Abdo, SalebanDaherBileh et Kaltoum Farah Said, se sont entendus sur la transmission d’un texte de loi en procédure d’urgence à la commission des lois qui a retenu la journée du lundi 27 avril prochain pour l’examen approfondi de ce texte.

Dans un second temps, le Bureau de l’Assemblée a programmé une séance plénière pour le jeudi 30 avril pour, d’une part, se prononcer sur le texte analysé par la commission permanenteet, d’autre part, pour procéder à une audition spécifique sur les actions et initiatives menées dans le cadre de la lutte contre la pandémie COVID 19.

En dernier lieu, le président de l’Assemblée, les deux secrétaires de l’organe dirigeant de l’institution parlementaire et leur collègue présidente de la commission de la législation ont par la même voix réitéré l’importance de veiller à la fois sur les mesures barrières permettant en tout temps et en tout lieu de juguler la propagation du virus qui frappe depuis le début de l’année le monde tout autant que notre pays.

C’est dans un esprit de protéger et de préserver la légitimité institutionnelle que la préservation et la prévalence de la vie humaine ; que les modalités restrictives encadreront comme il est d’usage depuis plus d’un mois, la plénière du 27 de ce mois.

Les Bureaux des commissions statutaires, les présidents de groupes parlementaires ainsi que les membres du Bureau de l’Assemblée nationale siègeront aux cotés des membres du gouvernement qui font partie du comité en charge de la lutte contre Covid-19, du ministre en charge des relations avec le parlement ainsi que le garde des sceaux, ministre de la justice, étant particulièrement et doublement attendus pour notamment la phase législative.

A noter enfin que pour les autres parlementaires, ils ont la possibilité de poser leur interpellation ou remarque par le biais de leurs collègues présents et qui font partie des bureaux des différents organes statutaires de la représentation nationale.