Le député Abdo Sikieh Dirieh à l’écoute des chefs coutumiers de la localité rurale de “Biid-Ley” lundi dernier au siège du conseil régional d’Aska-ville.

Ces derniers émettent leurs doléances au représentant des habitants de la région dans l’hémicycle national. A son tour, il relayera leurs souhaits collectifs au membre du gouvernement concerné. Dans ces discussions faites en présence du président du conseil régional, Omar Ahmed Waïs, les habitants de “Biid-Ley” réclament la construction d’un dispensaire.       

                                                

Les  représentants du peuple au sein de l’Assemblée Nationale  assurent  faire parvenir aux membres du gouvernement les revendications légitimes des habitants des différentes parties du pays qu’ils représentent.  Pour rappel, au conseil régional, les députés des assajogs possède un bureau régional de recueil des doléances de la population. Une antenne locale qui assure une  liaison permanente avec les habitants de la région que les parlementaires sont censés représenter dans l’hémicycle national. Le parlementaire a longuement dialogué avec ses interlocuteurs issus de la zone de brousse de “Biid-Ley”  de leur intérêt collectif.

Rappelons que le bureau de l’antenne locale est destiné à  faire office de trait d’union entre les habitants de la région et leurs députés à l’Assemblée Nationale. Autrement dit, le député assurant la permanence parlementaire reçoit les hommes ou femmes désirant émettre des doléances ou des revendications à transmettre au gouvernement de la Nation. Sa mise en œuvre  était une promesse des députés lors de la campagne électorale des législatives en février 2018. Elle a été concrétisée et inaugurée au cours  du mois de février 2019 à l’issue de leur première tournée parlementaire régionale.

A tour de rôle, chacun des parlementaires assajogs est censé maintenir durant une semaine le dialogue avec la population locale.

A cet effet, des jeunes diplômés à la recherche d’emploi, des sages coutumiers ou parfois des mères de familles viennent au bureau de la permanence parlementaire à la rencontre du député  en service pour émettre des doléances diverses. Des revendications relevant  souvent des désirs personnels ou parfois collectifs.

Certains assajogs issus du milieu associatif n’hésitent pas également à s’entretenir avec leurs représentants au sein de l’Assemblée Nationale en proposant à soumettre aux membres du gouvernement des réalisations majeures d’intérêts collectifs.

A l’unanimité les assajogs toutes catégories sociales confondues reconnaissent l’utilité de cette permanence parlementaire des députés de l’UMP.

Ils saluent à sa juste valeur cette initiative de leurs députés d’avoir mis en œuvre un tel bureau ouvert en permanence au chef-lieu de la région.

A.L.I