Construit sur le lit de l’oued d’Ambouli, et plus exactement à ‘‘Laan Gobaaley’’ zone rurale sise en aval de la localité ‘‘Wéah’’ dans la région d’Arta, le barrage de l’amitié est depuis l’année dernière opérationnel. Les crues de l’oued d’Ambouli qui inondaient les différents quartiers de la capitale, causant décès et autres dégâts ménagères, n’avaient lieu depuis la mise en place de cet ouvrage hydraulique. Les récentes pluies qui se sont abattues en amont, l’ont presque rempli. Il s’agit pour le ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des ressources halieutiques (MAEPE-RH), instigateur de ce projet, de stimuler la productivité agricole dans cette zone située à une trentaine de kilomètre de Djibouti-ville.
Protéger la capitale contre les crues fréquentes de l’oued d’Ambouli, tout en sauvegardant les infrastructures portuaires de Doraleh construit près de l’embouchure de ce cours d’eau, est une des priorités du gouvernement djiboutien qui pour y parvenir a, dans le cadre de la coopération Djibouto-turque, mis en place, à ‘‘Laan Gobaaley’’, zone rurale sise en aval de la localité ‘‘Wéah’’ dans la région d’Arta, une imposante infrastructure hydraulique. Entièrement financé par le gouvernement de la république de Turquie, à hauteur de 11 millions d’euros, soit l’équivalent de 2 milliards de nos francs, ce projet résulte de l’accord de coopération signé entre la Turquie et la république Djibouti en 2014 qui, en effet, constitue le don le plus important que la Turquie ait accordé à notre pays.
Ce barrage dit ‘‘de l’amitié’’ est actuellement opérationnel. En effet, les récentes pluies et celles de l’année passée, l’ont presque rempli.
Long de 270 mètres et haut de 35 mètres, ce barrage est sensé récupérer en amont les millions de m3 d’eaux qui se jetaient chaque année dans la mer.
Réalisé par le consortium des sociétés turques “Uluova’’, cet ouvrage d’importance capitale quant à la sécurité des ménages issus des différents quartiers de Djibouti-ville, a une capacité de stockage de quelque 14 millions de mètres cubes d’eau. Il s’agit pour le ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des ressources halieutiques (MAEPE-RH) instigateur de ce projet de stimuler l’agriculture vivrière et maraichère dans cette zone située à une trentaine de kilomètre du centre ville. Cet ouvrage permettra de crée des centaines d’emplois et d’accroitre ainsi la production agricole à Djibouti.
Rappelons qu’en 1994 et en avril 2004, les crues de l’oued d’Ambouli, ont causé quelques 230 décès et ont endommagé plus de 20.000 ménages.
Rachid Bayleh