A l’instar du reste du pays, la fête nationale était totale dans la région d’Arta à l’occasion du 42e anniversaire de l’indépendance du pays. Des figures politiques, des personnalités de la société civile, des officiels et des notables de la région étaient de la fête.
La ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, le préfet de la région d’Arta, Abdillahi Darar Okieh, le président du conseil régional, le député Omar Waberi, le directeur de l’AMIA, le colonel Mohamed Ali Obsieh, et de nombreuses personnalités se sont retrouvées dans la nuit de mercredi à jeudi 27 juin 2019 sur la grande place de la ville d’Arta où flottaient haut les couleurs nationales.
Dans le faste et la bonne humeur, la fête nationale a été célébrée en chœur par la population d’Arta qui s’est massivement regroupée sur la grande place dès 22h 00. Mais avant d’entamer les célébrations, une minute de silence a été observée en mémoire des nombreux héros et martyrs qui ont laissé leurs vies sur le champ d’honneur pour défendre la liberté et l’indépendance nationales.
Au moment des interventions officielles, le préfet de la région a exprimé ses meilleurs vœux à l’ensemble de la population djiboutienne, au gouvernement et, plus particulièrement, au Président de la République et à la Première Dame.
« Je tiens à vous signifier aussi que de nombreuses réalisations de développement socioéconomique ont vu le jour dans la région d’Arta, dont plusieurs sont en cours de concrétisation. Avec l’aide de Dieu, nous avons loti plus de deux cent habitants sans logement en leur attribuant des parcelles à chacun d’eux. Pour les agriculteurs ruraux, nous leur avons attribué plus de 100 périmètres agricoles. Nous nous engageons solennellement ici et devant vous à servir notre population main dans la main, représentant de l’Etat et élus locaux, en conjuguant tous nos efforts dans un esprit de dialogue et de concertation pour améliorer notre efficacité pour le mieux-être économique et social de l’ensemble des administrés de la région », a-t-il signifié en substance.
Pour sa part, la ministre de la Femme et de la Famille a rendu un vibrant hommage à la mémoire des femmes et des hommes qui ont sacrifié leur vie. « La fête nationale nous permet d’entretenir cette fibre patriotique et cet attachement à l’unité nationale qui ont permis à notre pays de vivre 42 ans de paix dans un monde turbulent. Cette paix est le socle du développement que connaît notre pays ces vingt dernières années », a-t-elle déclaré avec fierté..
Poursuivant son allocution, Mme Moumina Houmed Hassan a indiqué qu’avec le Président de la République nous sommes sur la voie de la consolidation de notre indépendance. « L’indépendance économique est à portée de main pour notre nation. En effet, la politique économique du Président est de faire de Djibouti un pays émergent à l’horizon 2035. Les fondations de l’émergence sont déjà solidement plantées. Il s’agit des infrastructures portuaires, routières et de télécommunication qui n’ont rien à envier au reste du monde », a-t-elle dit. « La région d’Arta, bien qu’étant la plus jeune des régions de notre pays, accueille des installations portuaires importantes et des industries de transformation du tissu industriel naissant de notre pays », a-t-elle ajouté.
La ministre a poursuivi son discours sur la réforme de l’éducation initiée en 1999 par notre Président, qui a permis de désarrimer notre système éducatif du système éducatif hérité de la colonisation.
« Cette réforme a véritablement amorcé l’indépendance culturelle de notre pays. Aujourd’hui notre jeunesse, filles à égalité des garçons, est formée dans des écoles et des universités djiboutiennes qui portent nos valeurs, notre vision du monde et notre devenir. Sur le plan social, nous construisons jour après jour une société plus juste et plus équitable. La femme djiboutienne est désormais une actrice à part entière du processus de développement. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à atteindre l’autonomisation économique, mais aussi les postes de commandes de notre société », selon elle.
Enfin, la ministre a transmis un message à la jeunesse : « unité, paix et égalité sont les précieux biens que nous ont laissé nos martyrs de l’indépendance. Notre devoir est de chérir et de protéger toujours ces valeurs ».
La soirée fut animée par des artistes qui ont interprété des tubes inclassables en l’honneur de la fête d’indépendance. La fête s’est poursuivie au rythme des chants et danses traditionnels jusqu’au bout de la nuit.
Jeudi matin, place à la parade militaire. L’AMIA a ouvert le bal suivi de la gendarmerie, l’escadron de Wea et le régiment d’action rapide (RAR). Puis ce fut le tour à la parade motorisée.
Zouhour