Dans un communiqué que nous avons reçu de la Mission Permanente de la République de Djibouti auprès des Nations Unies, il est indiqué que l’’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi dernier  une résolution par laquelle elle exige d’Israël qu’il mette fin sans délai à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé et qu’il le fasse au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution. 

Elle exige également d’Israël qu’il s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques que lui impose le droit international, y compris celles énoncées par la Cour internationale de Justice (CIJ). L’avis consultatif rendu le 19 juillet 2024 par cet organe concerne les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de l’illicéité de la présence d’Israël dans ce territoire. 

Ce vote intervient dans le cadre de la reprise de la dixième session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé.

A la tribune de l’Assemblée Générale, le Représentant Permanent de la République de Djibouti auprès des Nations Unies, S.E.M Mohamed Siad Doualeh, lors de son discours à la tribune de cette auguste assemblée a appelé les états membres de l’ONU à soutenir cette résolution en affirmant que :

« Les faits sont incontestables. Sous le couvert de son occupation militaire prolongée, Israël n’a cessé d’annexer le territoire palestinien occupé, et il continue de le faire.

Son objectif déclaré est l’acquisition permanente de ce territoire et l’exercice de sa souveraineté sur celui-ci, au mépris de l’interdiction de l’acquisition de territoire par la force, norme impérative du droit international. »

La résolution, présenté par l’État de Palestine, a été adoptée par 124 voix pour, 14 voix contre et 43 abstentions. 

Les représailles israéliennes à Gaza ont provoqué un désastre humanitaire et fait plus de 41.000 morts, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.