Dans la journée du jeudi 1er février 2024 s’est tenu le lancement officiel du Mémorandum économique de Djibouti au Centre du Leadership et de l’Entrepreneuriat(CLE). Organisé par le Bureau de la Banque mondiale du Djibouti. Ce fait d’importance a rassemblé le ministre de l’économie et des finances, Chargé de l’industrie M. Ilyas Moussa Dawaleh, la Représentante résidente de la banque mondiale Djibouti Mme Fatou Fall, le Directeur national de la banque mondiale pour Djibouti, l’Egypte et le Yémen M. Stéphane Gimbert, des Directeurs de services publics et privés, des représentants d’organismes, des individualités éminents expertes sur la gérance de la finance d’établissement, des représentants de la société civile.
En fait, le mémorandum économique pays (CEM) est l’un des travaux analytiques de base de la banque mondiale dont l’objectif est d’assister les pays dans la conception et la mise en œuvre des stratégies visant à accélérer la croissance économique et la création d’emplois. Il comprend un diagnostic macroéconomique, identifie les défis et opportunités et propose des recommandations politiques pour favoriser une croissance durable, en mettant en lumière les problèmes liés aux coûts de production élevés et l’importance de la diversification économique.
Dans son discours d’ouverture, le ministre s’est dit heureux d’accueillir les représentants de la banque mondiale Djibouti, qui ont pour mission d’assister notre pays de remédier aux coûts élevés, au faible capital humain et optimiser la gouvernance pour une croissance soutenue et la création d’emplois. Dans ses propos lors de cette conférence-débat, M. Ilyas Moussa Dawaleh a évoqué des contradictions heureuses. Le ministre de l’économie a mobilisé que malgré ses dimensions territoriales réduites, Djibouti a pu mettre en valeur ses atouts qui résident dans sa position géographique stratégique, à l’entrée méridionale de la mer rouge. Il a assuré que l’économie de Djibouti repose sur un complexe portuaire qui figure parmi les plus modernes du monde. Il a expliqué qu’elle investit sur exploitation de ces infrastructures des câbles de télécommunications qui servent de socle au développement de nouvelles activités numériques et de services.
Le ministre a évoqué les énergies renouvelables qui sont une source de croissance pour le pays étant donné son potentiel géothermique, solaire et éolien. Le ministre de l’économie a attiré l’attention sur la croissance économique de Djibouti, qui aurait pu être plus importante si certaines contraintes structurelles n’avaient pas persisté.
Le débat porte également sur les enjeux géopolitiques de la région. La présence publique dominante dans les secteurs clés tend à étouffer la concurrence, contribuant ainsi à ces coûts élevés qui tendent à étouffer la concurrence. Le débat-conférence fut houleux et portait sur les efforts à consentir dans l’amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité afin de suivre la croissance de la population. Également dans le débat de cette conférence il a été question de la mobilisation de la main-d’œuvre, le capital et le progrès technique. Les discussions ont porté sur les moyens et procédés pour améliorer le capital humain et les résultats du marché du travail pour une société plus inclusive, améliorer les performances des entreprises publiques (EP). La mission de doter le pays d’une économie moderne et de rendre disponibles les ressources pour une stabilité économique et une trajectoire de croissance de Djibouti.
Au cours de cette conférence le Secrétaire général du ministère de l’économie M. Abdourazak Ahmed Idriss a fait le pourtour sur les engagements pris et qui conformément à la stratégie de développement aspirent à aider Djibouti à atteindre son objectif de réduction de la pauvreté en promouvant une croissance inclusive tirée par le secteur privé, en encourageant la création d’emplois et le capital humain, et en renforçant le rôle et les capacités de l’État.
Le secrétaire général du ministère de l’économie établit également une présentation des prochaines étapes qui sont suivies quant au potentiel de croissance durable de Djibouti à répondre aux aspirations de sa population. M. Stéphane Guimbert a apprécié par rapport au mémorandum économique pays de Djibouti des thématiques portés sur la gestion économique, le développement du secteur privé, la gouvernance et le commerce. Mme Zahra représentante de la société civile a dans son commentaire du panel lors de cette conférence a développé des avis relatif à La création de nouvelles opportunités économiques pour les femmes de Djibouti consentant à encourager l’innovation, de stimuler la création d’emplois et d’améliorer les conditions de vie de l’ensemble des de la gente féminine de Djibouti. Tout au long du forum, M. Rick Tsouck Ibounde a communiqué le dessin du rapport en argumentant les causes et conséquences de celui-ci. En résumé la mission de doter le pays d’une économie moderne et de rendre disponibles les ressources pour une stabilité économique et une trajectoire de croissance de Djibouti. Le mémorandum économique pays Djibouti envisage pour Djibouti au-delà des ports et des bases, une voie vers la prospérité pour tous.
Djibril Abdi Ali