Le Ministère de la justice, des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme a procédé mercredi dernier à l’institut des études diplomatiques, au lancement du projet d’appui à la justice.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la justice, M, Maki Omar Abdoulkader. Ce programme est financé par l’Union Européenne et exécuté par le Programme des Nations Unies pour le Développement, qui prévoit d’appuyer la mise en place d’un système intégré de gestion de l’information judiciaire et pénitentiaire. Ce programme a pour objectif de faciliter l’accès de la justice aux citoyens Djiboutiens. Le renforcement des capacités des institutions et des auxiliaires judiciaires à rendre la justice accessible à tout Djiboutien. Il permettra également, la reforme de la justice et la numérisation du système judiciaire. Le projet s’efforcera aussi de donner aux gens les moyens de protéger leurs droits par le biais du système judiciaire. Outre la cérémonie de lancement, la réunion a rassemblé toutes les parties prenantes notamment les chefs de juridictions, la police judiciaire, la gendarmerie, la CNDH, des représentants du médiateur de la république, de l’école ENEJ, des consultants de la société Softengi, les autorités pénitentiaires et l’Agence Nationale des Systèmes d’Information de l’Etat.

A l’issue de cette réunion de travail, les consultants de la société informatique internationale «Softengi » ont présenté la méthodologie de leur travail auprès des participants et envisage par la même occasion de rencontrer chaque participant dans les jours à venir.

Pour rappel la sociéte « Softengi » offre une expérience très pertinente dans la gestion des processus de transformation numérique. Elle a un rôle clé, en dirigeant la conception de l’ensemble du processus de numérisation et en aidant à identifier et à sélectionner le matériel et les compétences techniques et informatiques nécessaires à la mise en œuvre de Mizan2, le système de gestion des affaires que Djibouti à choisi. La programmation et l’installation du matériel informatique seront confiées à des entreprises djiboutiennes dans la mesure du possible.  Softengi assurera cependant le contrôle de la qualité et la supervision.

Tout au long du processus, la transmission des connaissances et le renforcement des capacités seront assurés afin que Djibouti puisse exploiter le système de manière indépendante une fois le projet terminé. Lors de son intervention, le secrétaire général du ministère de la justice s’est dit fier du bon déroulement de cette première journée et a expliqué les travaux à accomplir et les objectifs visés le temps de la durée de l’atelier. La réforme de la justice en cours est en cohérence avec le plan national de développement (PND), 2020-2024 Djibouti ICI et les objectifs de développement durable. Elle va dans le sens de la promotion d’une société juste et inclusive et de la volonté du gouvernement de faire de Djibouti un hub numérique. L’utilisation de la technologie renforce l’État de droit en augmentant l’accessibilité, l’efficacité et la transparence des décisions judiciaires, en renforçant la confiance, la responsabilité et en permettant un meilleur contrôle du système par le public.

SOUBER