L’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, a procédé jeudi soir au « Novembre Numérique », le mois des cultures numériques à la médiatique de l’Institut français de Djibouti. Un public nombreux dont de prestigieux invités ont pris part à l’événement.

Une série d’événements, dont des activités et des ateliers spécialement consacrés à la culture du numérique durant le mois de novembre à l’Institut français de Djibouti. Le programme s’annonce alléchant avec des ateliers de réalité virtuelle, des compétitions d’e-sport, des séances de cinéma, des machines à bulle virtuelles, etc.

…former des bédéistes virtuels. De quoi s’agit-il ? Les participants seront conviés à créer en groupe une Bande Dessinée numérique sur le thème «  ma vie de confiné.e.s ». En clair, chacun devra raconter une anecdote autour  de la thématique  en créant des personnages de bande dessinée qui seront mis en scène via l’application BDNF. A l’issue de la compétition, chaque BD numérique sera publiée sur les réseaux sociaux et le site officiel de l’IFD. Elle sera également exposée et téléchargeable à la médiathèque de l’institut.

Il faut dire que des artistes, des écrivains et des dessinateurs vont former et guider les bédéistes virtuels amateurs par lors de quatre ateliers thématiques. Ceux-ci pourront utiliser le Fablab de création de BD équipé. Ces ateliers se tiendront chaque samedi à partir du 7 au 28 novembre 2020.

…découvrir les technologies évolutives. Dans un mot prononcé à l’occasion, l’Ambassadeur Arnaud Guillois a souligné l’intérêt de ce mois de novembre numérique qui vise à «  favoriser l’accès aux savoirs, aux arts et aux cultures numériques pour tous et accompagner le jeune public dans ses pratiques numériques en développant les usages collaboratifs, participatifs pour un public acteur de la fabrication de contenus et d’outils numériques ». Il a mis l’accent sur les découvertes aussi passionnantes que «la réalité virtuelle, la lecture augmentée et les contenus numériques dans des ateliers ludiques et créatifs afin d’ouvrir de nouveaux horizons à chacun dans le     divertissement » qui attendent les participants.

Pour le diplomate, cette appropriation du numérique est le moyen idoine pour contrecarrer les effets de la crise sanitaire à travers de nouveaux liens sociaux et l’accès à l’enseignement et la culture à distance. C’est donc un mois « de découverte des nouvelles technologies évolutives ».

Adolescents, artistes et professeurs se retrouveront dans un atelier collectif qui sera l’occasion de créer une bande dessinée numérique sur le retour d’expérience du confinement à Djibouti, selon le diplomate français.

… médiation et relation humaine à travers la réalité virtuelle. L’ambassadeur a défendu l’intérêt d’apprendre et travailler des gestes aussi simples que naviguer sur les réseaux sociaux, faire une recherche sur le web et ne pas tomber dans le piège des fausses informations et tirer le meilleur des plateformes telles que Culturethèque. Il a exprimé ses sincères remerciements aux bibliothèques et aux espaces numériques tels que le Centre pour la Technologie et d’Innovation pour le Développement (CTID) qui vont accompagner ces apprentissages et ces réflexions.

M. Guillois a fait une annonce forte avec l’inauguration très prochaine « d’une salle de cinéma numérisée qui permettra la diffusion de la création cinématographique contemporaine et l’organisation de festivals. Cette salle de cinéma numérique de dernière génération pourra voir le jour grâce à des investissements importants et la mobilisation de ressources publiques et le soutien de généreux mécènes et partenaires de l’IFD que l’ambassadeur a tenu à remercier. Les dizaines de participants ont pris plaisir à découvrir des casques virtuels et les IPAD de créations virtuelles où ils ont pu dessiner des personnages, des paysages et des scènes.

Le Conseiller à la coopération et l’action culturel de l’Ambassade de France à Djibouti, Stéphane Gallet qui dirige l’IFD avait prévu un concert de la Boys Band CUSH Electrique qui se produisait pour la deuxième fois en un mois dans la cour de l’IFD.

Le public qui en a eu pour son argent, s’est lancé dans un bal populaire qui a duré jusque tard dans la nuit.

De quoi mettre l’eau à la bouche de la population d’usagers et d’adhérents de la médiathèque, la vidéothèque et la culturethèque de l’IFD mais aussi l’ensemble du public de visiteurs fréquents et réguliers de l’Institut. Le mois de novembre s’annonce palpitant à l’IFD et votre journal la Nation se fera un plaisir de vous faire vivre les samedis numériques de cet événement inédit.

MAS