Le ministre de l’économie et des finances chargé de l’industrie, Ilyas Moussa Dawaleh a lancé le dimanche 17 juillet dernier à l’hôtel Kempinski, la stratégie nationale de l’inclusion financière qui constitue selon les concepteurs un moyen permettant à notre pays de mettre à jour son système bancaire et financier, et de répondre ainsi au processus de modernisation exigé par les ODD, la vision 2035 de Djibouti et notamment le Plan Quinquennal ‘‘Inclusion, Connectivité, Intégration’’ (2022-2027). Il s’agit ici d’un instrument permettant de répondre aux enjeux de la nouvelle finance.

Après une large consultation des principales parties prenantes suivies de sa validation en 2021, le ministère de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, a lancé officiellement le dimanche 17 juillet dernier à l’hôtel Kempinski, la stratégie nationale 2022-2026, axée dans le domaine de l’inclusion financière. Il s’agit ici d’un instrument permettant de mettre à jour le système bancaire et financier de notre pays afin qu’ils puissent répondre non seulement au processus de modernisation exigé par la vision 2035 de Djibouti et du Plan Quinquennal ‘‘Inclusion, Connectivité, Intégration’’ (2022-2027) mais également de celui les ODD que notre pays s’est engagé en 2016.Organisée par le ministère de l’économie et des finances chargé de l’industrie en collaboration avec la banque Centrale de Djibouti et le bureau local du PNUD, la cérémonie de lancement de cette stratégie d’importance capitale en ce qui concerne l’amélioration des moyens de subsistance de nos concitoyens, du renforcement de la résistance aux chocs et de la promotion d’un développement économique plus inclusif, a réuni sur place, le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, la ministre délégué chargé de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, la Secrétaire d’État chargé des Investissements et du Développement du secteur privé, Mme. Safia Mohamed Ali Gadileh, la représentante résidente du PNUD, Emma Ngouan-Anoh, le coordinateur du système des Nations Unies, José Barahona, les ambassadeurs de plusieurs pays amis du monde, les représentants des organisations onusiennes, des élus locaux de Djibouti-ville, le directeur général de la CPEC Omar Ibrahim Omar, le directeur général d’Exim Bank, Jacky Kayiteshonga, la directrice de D-Money, le président du club des jeunes entrepreneurs, Mohamed Abdo, des nombreux cadres du MEFI, du Fonds Souverains de Djibouti, de l’INSTAD, des représentants de la société civile et des personnalités anonymes.

Après une large consultation des principales parties prenantes suivies de sa validation en 2021, le ministère de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, a lancé officiellement le dimanche 17 juillet dernier à l’hôtel Kempinski, la stratégie nationale 2022-2026, axée dans le domaine de l’inclusion financière. Il s’agit ici d’un instrument permettant de mettre à jour le système bancaire et financier de notre pays afin qu’ils puissent répondre non seulement au processus de modernisation exigé par la vision 2035 de Djibouti et du Plan Quinquennal ‘‘Inclusion, Connectivité, Intégration’’ (2022-2027) mais également de celui les ODD que notre pays s’est engagé en 2016.

Organisée par le ministère de l’économie et des finances chargé de l’industrie en collaboration avec la banque Centrale de Djibouti et le bureau local du PNUD, la cérémonie de lancement de cette stratégie d’importance capitale en ce qui concerne l’amélioration des moyens de subsistance de nos concitoyens, du renforcement de la résistance aux chocs et de la promotion d’un développement économique plus inclusif, a réuni sur place, le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, la ministre délégué chargé de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, la Secrétaire d’État chargé des Investissements et du Développement du secteur privé, Mme. Safia Mohamed Ali Gadileh, la représentante résidente du PNUD, Emma Ngouan-Anoh, le coordinateur du système des Nations Unies, José Barahona, les ambassadeurs de plusieurs pays amis du monde, les représentants des organisations onusiennes, des élus locaux de Djibouti-ville, le directeur général de la CPEC Omar Ibrahim Omar, le directeur général d’Exim Bank, Jacky Kayiteshonga, la directrice de D-Money, le président du club des jeunes entrepreneurs, Mohamed Abdo, des nombreux cadres du MEFI, du Fonds Souverains de Djibouti, de l’INSTAD, des représentants de la société civile et des personnalités anonymes.

Tout ce beau monde, semblait adhéré au bien fait de cette stratégie et son importance à développer un secteur financier inclusif qui offre des services et des produits de qualité conçus pour répondre aux besoins d’un large éventail de clients, des segments marginalisés aux segments plus sophistiqués, contribuant à un développement économique plus équitable.

Le coordinateur du système des Nations Unies à Djibouti, José Barahona qui s’est exprimé le premier a mis l’accent sur les liens importants existant entre cette stratégie et les objectifs de développement durable. Pour le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, son institution s’est attelée très tôt et a fait les premiers pas, pour promouvoir le développement du secteur financier. «D’importantes réformes ont été lancées au début des années 2000 et sont menées de façon continue en fonction des besoins et de l’évolution du secteur» a-t-il déclaré avant de mettre l’accent sur celle d’abrogation de l’exigence d’un Actionnaire de référence à hauteur de 30% du capital des banques locales, introduite en 2005, concernant. Laquelle a, selon le gouverneur de la Banque Centrale, permis l’émergence de nombreuses banques à capitaux régionaux. «Ce secteur se compose aujourd’hui de 45 institutions financières, avec 13 banques, 21 agences de change et de transfert de fonds, 3 institutions de microfinance, 1 fonds étatique de financement des entreprises, 1 fonds de garantie partielle des crédits, 2 émetteurs de monnaie électronique, 3 sociétés d’assurances (Takaful) et 1 Fonds Souverain, pour une population d’un peu moins d’un million d’habitants» a indiqué M. Ahmed Osman Ali.

Cette expansion du tissu bancaire, a suscité selon lui, une progression du secteur financier. «La Masse monétaire a crû de 343% entre 2006 et aujourd’hui, en passant de 103 milliards FDJ à 457 milliards FDJ. Les dépôts collectés par les banques ont grimpé de 90 milliards FDJ en 2006 à 420 milliards FDJ en juin 2022, soit une hausse de 366%. Les Crédits octroyés sont, pour leur part, passés de 21 milliards FDJ à 240 milliards FDJ entre 2006 et 2022, soit une progression de 1043 %» a-t-il mis en exergue avant d’évoquer la croissance de la finance Islamique dans cette dynamique. «Au nombre de trois, les banques islamiques ont vu leurs activités ainsi que leurs parts de marché croître rapidement. En termes de poids, les actifs des banques islamiques représentent aujourd’hui, avec 136,5 Milliards de nos francs, 22% de l’actif bancaire total, contre seulement 1,2% en 2006» a-t-il fait part aux nombreuses personnalités assises en face de lui.

Pour accompagner et encadrer cette expansion du secteur financier, la Banque Centrale a menée selon lui des actions axées dans le domaine de la préservation de l’intégrité du système monétaire, la mise à jour constante du cadre réglementaire, le renforcement et la mise à niveau de la supervision des institutions financières avec la mise en place d’un vaste programme de formation des superviseurs, la modernisation de l’architecture et des infrastructures financières nationales, le renforcement permanent du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, …etc. Malgré ces avancées, la contribution du secteur financier à la croissance économique reste selon lui insuffisante. «Le niveau des crédits demeure encore faible pour soutenir la croissance,(…), les produits financiers bancaires ne sont pas encore suffisamment diversifiés, notamment les produits d’épargne et de crédits,(…), les besoins de financement des PME/PMI et des projets de développement des infrastructures restent encore insuffisamment comblés,(…), le niveau de bancarisation de la population adulte demeure encore relativement faible malgré son développement depuis ces dernières années» a précisé le Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, pour justifier ses propos.Dans son allocution prononcée au cours de cette cérémonie, le ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh a présenté à ses invités un large éventail concernant l’importance de cette stratégie. Elle permet a-t-il dit aux concitoyens et aux entreprises d’avoir accès à des produits et services financiers utiles et abordables qui répondent selon lui à leurs besoins aussi bien dans les domaines des transactions, des paiements et de l’épargne que ceux du crédit et de l’assurance. Lesquels sont fournis a-t-il ajouté «de manière responsable et durable». «Les objectifs de cette stratégie ne sont pas seulement financiers. L’objectif principal est d’autonomiser les gens, d’améliorer l’accès équitable des populations vulnérables à des services financiers innovants et durables qui peuvent aider à changer leur niveau de vie» a rappelé le ministre Ilyas Moussa Dawaleh. «Chaque citoyen peut et doit bénéficier d’une égalité des chances pour accéder aux services financiers» a-t-il déclaré avec insistance avant d’indiquer également que «l’accès aux services financiers ouvre des portes aux familles, leur permet de lisser leur consommation et d’investir dans leur avenir à travers l’éducation et la santé. L’accès au crédit permet aux entreprises de se développer, de créer des emplois, d’améliorer la vie des gens et de soutenir une croissance équitable».A l’issue des différentes interventions, la cérémonie s’est poursuivie avec l’organisation d’un panel qui a été l’occasion pour le ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti et à la représentante résidente du PNUD, d’échanger avec le directeur général de la CPEC, la directrice de D-Money et le président du club de jeunes entrepreneurs d’échanger sur les opportunités de cette stratégies pour leurs différents établissements et de leurs faire part également sur les défis quant à la mise en œuvre de cette stratégie.

Rachid Bayleh

Le point avec…

Ilyas Moussa Dawaleh Ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie«L’élaboration de cette stratégie nationale d’inclusion financière est la première étape sur la voie de l’inclusion financière pour exploiter les dividendes économiques à Djibouti»

«Dans le cadre de la Vision Djibouti 2035 et comme suite à l’adoption par le gouvernement du Plan Quinquennal Inclusion, Connectivité, Intégration (2022-2027), il eut été inconcevable que notre secteur bancaire et financier ne subisse l’aggiornamento exigé par cette Vision d’un pays moderne et développé participant activement avec ses atouts à la nouvelle division internationale du Travail.      (…) C’est par conséquent naturellement que le plan sectoriel d’inclusion financière devrait être discuté, élaboré et adopté d’abord par les acteurs concernés et ensuite soumis aux acteurs institutionnels qui sont impliqués par la modernisation de ce secteur stratégique(…). Il est indispensable que, corrélativement à cette modernisation des infrastructures, nos institutions concernées (MEFI, MB, BC, Banques, Assurances) doivent aussi ajuster leurs organisations et gouvernances afin de répondre aux enjeux de la nouvelle finance() L’élaboration de cette stratégie nationale d’inclusion financière est la première étape sur la voie de l’inclusion financière pour exploiter les dividendes économiques à Djibouti. La stratégie est accompagnée d’un plan d’action détaillé qui énumère les principaux résultats à atteindre au cours des cinq prochaines années; plan d’action qui sera adopté sous forme d’une disposition réglementaire à soumettre au gouvernement et qui dotera sa mise en œuvre d’une commission de coordination(…) La stratégie de Djibouti en matière d’inclusion financière reflète un engagement ambitieux de la part du gouvernement, en particulier, du ministère des Finances, Banque centrale, des principaux ministères de tutelle, qui ont décidé d’augmenter le nombre actuel de personnes bénéficiant de services financiers de 26 % au double, d’ici 2024».