Sous le haut patronage du Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, le ministère de la santé a lancé hier au palais du peuple la semaine nationale de lutte contre le VIH/SIDA. A travers cet événement, le ministère de la santé commémore également les 20 ans de traitement thérapeutique avec les antirétroviraux en république de  Djibouti.

Sous le haut patronage du Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, le ministère de la santé a lancé hier au palais du peuple la semaine nationale de lutte contre le VIH/SIDA. A travers cet événement, le ministère de la santé commémore également les 20 ans de traitement thérapeutique avec les antirétroviraux en république de  Djibouti.

Depuis son émergence dans les années 1980, le VIH/SIDA a eu un impact dévastateur sur les communautés et les sociétés du monde entier et n’épargne aucun pays. En vue de mieux protéger la population contre cette pandémie qui a causé d’innombrables pertes humaines à travers le monde, le ministère de la santé a lancé hier matin la semaine nationale de lutte contre le VIH/SIDA en vue de sensibiliser la population sur l’importance du dépistage qui constitue le moyen le plus efficace permettant de freiner la propagation de cette pandémie sous nos cieux.

Placée sous le haut patronage du Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, la cérémonie de lancement de cette semaine nationale dédiée à la lutte contre cette pandémie a réuni au palais du peuple, le ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh, sa collègue de la femme et de la famille, Mouna Osman Aden, des représentants d’organisation onusienne telles que l’OMS, l’UNICEF et le système des Nations Unies, une pléthore de hauts cadres du ministère de la santé et les portes voix des nombreuses organisations de la société civile de Djibouti.

La participation de ces nombreuses personnalités politiques à cette cérémonie témoigne de l’engagement du gouvernement à combattre cette pandémie et à améliorer la santé de la population, elle reflète également l’ampleur de la mobilisation et de la solidarité dans le processus de lutte contre le VIH/SIDA. Il s’agit là pour le ministère de la santé organisateur de cet évènement de commémorer non seulement la semaine mondiale de lutte contre le VIH/SIDA mais également les 20 ans de traitements avec les antirétroviraux à Djibouti.

Après des animations pour sensibiliser les participants sur l’importance de la prévention qui constitue selon les techniciens de la santé le meilleur rempart contre le VIH/SIDA et notamment sur les manières de non transmissions de cette pandémie, le ministre de la santé, Dr. Ahmed Robleh Abdilleh a dans son allocution dédiée à cette cérémonie, indiqué que par manque de traitements thérapeutiques ARV, des nombreuses personnes ont succombé à cette pandémie.  

« C’est ainsi que le gouvernement djiboutien a su apporter une réponse concrète et salvatrice à travers le plan nationale stratégique de lutte contre le VIH/SIDA initié par le Chef de l’Etat, le Président de la République, Son excellence, M. Ismail Omar Guelleh en 2002 qui a également initié le volet thérapeutique des personnes vivantes avec le VIH » a déclaré le ministre Ahmed Robleh Abdilleh avant d’évoquer dans la foulée que cette stratégie nationale a été à plusieurs fois mis à jours par son département ministériel en collaboration avec les partenaires.

L’objectif étant, selon le ministre de la santé, de renforcer la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH et les personnes affectées en mettant au moins 90% de ces personnes sous traitement des ARV d’ici 2026.

Pour sa part, le Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a rappelé les difficultés et incompréhensions rencontrées au cours des premières années de l’apparition de ce fléau mondial en République de Djibouti.

« Il a fallu l’obstination, les engagements forts et louables des ministres de la santé de cette époque, la persévérance de ceux qui les ont succédés et en particulier la ferme volonté et les encouragements stimulants d’un Président de la République très sensible à cette question pour se frayer un chemin dans ce microcosme et instaurer un climat apaisé pour mener une lutte systématique et ordonnée contre le VIH/SIDA et ce sur plusieurs fronts » a souligné M. Abdoulkader Kamil Mohamed.

En ce qui concerne, la mise en place des programmes d’accès aux antirétroviraux dans les années 2000, le Premier Ministre a indiqué qu’elle « soulevait certes un certain nombre d’inquiétudes de santé publique, notamment liées à l’insuffisance des connaissances scientifiques d’alors concernant l’efficacité à long et à court terme de ces thérapies ».

Outre le développement de traitements antirétroviraux efficaces qui prolongent la vie des personnes vivant avec le VIH et réduisent la transmission du virus, des efforts de prévention, tels que la promotion de l’utilisation du préservatif, l’accès à des programmes de dépistage et l’éducation sur le VIH/SIDA, ont contribué à réduire la propagation de la maladie.

Rachid Bayleh