La ministre des affaires sociales et de la solidarité, Mouna Osman Aden, et le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nabil Mohamed Ahmed, ont parrainé conjointement hier mardi, la cérémonie de lancement de  la première session de formation destinée aux travailleurs sociaux à l’institut supérieur des sciences de la santé.

Cette formation avait pour objectif de professionnaliser le métier des travailleurs sociaux à Djibouti. Elle a permis aussi de renforcer leurs capacités et compétences sur le terrain par  des thématiques adaptées afin de servir la population vivant dans une situation économique difficile et vulnérable.

La cérémonie de lancement a réuni sur place, les hauts cadres  du ministère des affaires sociales, des formateurs spécialisés dans le domaine social, la représentante résidente  de l’UNICEF à Djibouti, Melva Johnson, des partenaires publics et privés ainsi que les travailleurs sociaux venus en masse à cette journée.

L’UNICEF, représenté par Mme Melva JOHNSON, a salué les efforts du gouvernement dans sa politique de lutte contre le chômage  et exhorte par la même occasion le ministère des affaires sociales   à servir davantage les différentes catégories de couches sociales les plus démunies.

Par ailleurs, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche  a rappelé en ce sens le travail acharné des travailleurs sociaux,  « Ce sont des artisans du bonheur qui sont prêts à écouter et recueillir les doléances des familles en  détresse  en se  déplaçant  jusqu’à  leur domicile, notamment dans les différents  quartiers de la commune de Balbala et Boulaos ».

Aussi, il s’est  félicité de l’initiative de la ministre des affaires sociales et des solidarités qui vise à accentuer la vision du président de la République qui est de soutenir les ménages les plus  démunis et ceux vivant dans une situation de précarité à Djibouti.

De son côté, Mme Mouna Osman Aden a expliqué, le rôle majeur des travailleurs sociaux au sein de la société Djiboutienne, et les  a encouragés à continuer davantage ce combat contre la pauvreté et la bienveillance des familles en situation de détresse.

Souber