École Avenir, JIP AK, Djib Lift, Dallay Farm, Red-Sea Food, Hoch Agropastoral, Agri Nova, R.O.N., Tadj Gym, Recréateur, Green Keys,…etc, étaient parmi les 50 petites entreprises djiboutiennes qui ont présenté chacune leurs spécialités et son domaine d’activité, le jeudi 14 juillet dernier,

sur le hall devant la salle de conférence du palais du peuple. L’événement est intervenu au cours d’une cérémonie qui a permis au ministère de l’économie et des finances, chargé de l’industrie (MEFI), principale organisateur du programme, en collaboration avec les bureaux locaux du PNUD et de l’USAID, de lancer non seulement la phase d’accélération des micros et petites entreprises à Djibouti mais également le logo et le nom de marque ‘‘Made in Djibouti’’. 

Cinquante jeunes entrepreneurs sociaux de notre pays, étaient sous les feux des projecteurs des médias, jeudi 14 juillet dernier, dans la salle de conférence du palais du peuple. Et pour cause ? Ils formaient la première cohorte de jeunes entrepreneurs sociaux, identifiés ‘‘meilleurs start-up’’ et qui ont achevé avec brio les différentes phases du processus d’une formation de haut niveau dispensée dans le cadre du projet ‘‘Social Business’’, mise en œuvre par le ministère de l’économie et des finances chargé de l’industrie (MEFI) et le bureau local du programme des nations unies pour le développement (PNUD).

En leur jour gloire, les principales concernées dont 19 sont de Djibouti-Ville et les 21 autres sont issus des régions intérieures, ont, après présentation de leurs start-up, sur des stands installés, sur le hall devant la salle de conférence du palais du peuple, reçu un chèque de 45 millions de nos francs. Il s’agit ici d’un financement en matériel qui permettra à ces jeunes de débuter leurs petites entreprises.

L’événement est intervenu au cours d’une cérémonie de lancement de la phase d’accélération des micros et petites entreprises à Djibouti, organisée par le ministère de l’économie et des finances, chargé de l’industrie (MEFI) en collaboration avec les bureaux locaux du PNUD et de l’USAID. Il est à noter qu’il s’agit ici de la mise en œuvre d’un projet intitulé ‘‘Social Business’’ du PNUD et du MEFI, inscrit dans celui du ‘‘Rising Djibouti’’ financé par l’USAID, dans le but de relancer les activités économiques de notre pays lourdement impactées par la crise sanitaire de la COVID-19. Lequel permettra également, selon le PNUD, instigateurs de ce programme, à identifier de nouvelles opportunités d’emploi sous nos cieux à travers la mise en place de petites entreprises et notamment l’émergence de produits locaux portant la marque ‘‘Made in Djibouti’’.  

Présidée par le ministre de l’économie et des finances chargé de l’industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, cette importante cérémonie dédiée à la phase d’accélération des micros et petites entreprises à Djibouti, a réuni dans la salle de conférence du palais du peuple, le ministre des Infrastructures et de l’Équipement, Hassan Houmed Ibrahim, la ministre délégué chargé de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Djibouti, Jonathan Pratt, le représentant de l’USAID, sous nos cieux, Lliyd Jackson, la représentante résidente du PNUD, Emma Ngouan-Anoh, le coordinateur du système des Nations Unies, José Barahona, le maire de la ville, Saïd Daoud Mohamed, les présidents des conseils régionaux et ceux des trois communes de Djibouti-ville, des cadres du MEFI, du CLE, de l’ADDS, de l’INSTAD, les représentants des 50 MPE bénéficiaires de ce projet, des représentants de la société civiles et des nombreuses autres personnalités anonymes.

Financé par l’USAID, il s’agit ici d’un nouveau genre de projet intitulé ‘‘Social Business’’ qui s’inscrit  dans le cadre du programme ‘‘Rising Djibouti’’, initié par le PNUD en partenariat avec le MEFI, dans le but de relancer les activités économiques infectées par la crise sanitaire de la COVID-19, à identifier également de nouvelles opportunités d’emploi sous nos cieux.  

Après une visite des stands sur lesquels les 50 jeunes entrepreneurs ont présenté la spécialité et le domaine d’activité de leurs startups, suivi d’une présentation par vidéoconférence, du parcours du projet et notamment sa phase d’accélération par l’expert international en business social chargé de la formation dans le cadre dudit projet, M. Ben Kubassek, fondateur de ‘‘Know Go Grow’’, la cérémonie a été marqué par une série d’intervention.

A commencé par celle du maire de la ville, M. Saïd Daoud Mohamed qui a souligné l’importance de cet événement  qui selon lui «témoigne de l’ouverture positive d’esprit à laquelle se conforme de plus en plus nos jeunes, composante essentielle de la force vive de notre nation». Elle permettra également d’après l’édile de Djibouti-ville, d’appréhender les défis posés par la question cruciale de l’Emploi chez nous. 

«En ce qui me concerne, je suis d’autant plus convaincu que l’entrepreneuriat, notamment celui des jeunes, est promis à un bel avenir chez nous» a déclaré le maire de la capitale djiboutienne, Saïd Daoud Mohamed.

La représentante résidente du PNUD à Djibouti, Emma Ngouan-Anoh, qui l’a suivi, a précisé que «projet accordera un soutien financier aux entreprises sociales sous forme de micro-grant en fonction des besoins, de typologie et de la taille de l’activité, des premières activités pour permettre à ces entrepreneurs de faire leurs premiers pas dans la sérénité».

Pour sa part l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Djibouti, Jonathan Pratt a indiqué que le gouvernement de son pays a fourni «2,5 millions de dollars dans le cadre d’un partenariat avec le PNUD pour créer le projet Rising Djibouti». Dans son discours, le diplomate américain a mis l’accent sur l’engagement du gouvernement de son pays à soutenir le redressement socio-économique de notre pays et à contribuer au processus de reconstruction à Djibouti, d’une économie plus forte.

 Quant au ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, le programme ‘‘Rising Djibouti’’ vise, à promouvoir les micros et petites entreprises sociales, l’économie bleue et verte. Il permettra également selon lui à renforcer l’engagement civique, le financement de l’inclusion et les mécanismes d’investissement des Objectifs de Développement Durable.                                                                     

En ce qui concerne la promotion des produits locaux, «Nous devons promouvoir et protéger les produits Made in Djibouti» a-t-il martelé avec insistance. «Il est très important que nous fassions notre propre marque, que nous créions notre propre identité» a déclaré le ministre Ilyas Moussa Dawaleh avant de lancer le logo et le nom de marque ‘‘Made in Djibouti’’.  

Pour terminer le ministre de l’économie et des finances Ilyas Moussa Dawaleh a profité de l’occasion pour faire part à ses invités que son département lancera ce dimanche la Stratégie nationale pour l’inclusion financière, qui est un selon lui un autre élément très important de la croissance économique du pays.

A l’issue des différentes interventions, les officiels ont remis à chacun des responsables des 19 MPE de Djibouti-ville la patente de son entreprise avant de remettre à l’ensemble des 50 MPE du pays un chèque symbolique de 45 millions de Francs Djibouti.

Rachid Bayleh