L’ambassade du Royaume-Uni à Djibouti a abrité Mardi dernier au centre de leadership et de l’entreprenariat, un atelier intitulé « changement climatique, l’humanité et la Nature ».
Les changements importants dans les phénomènes climatiques : des canicules plus fréquentes et intenses, une perturbation du cycle de l’eau avec plus de précipitations violentes mais aussi plus de sécheresses et des tempêtes plus nombreuses, un déplacement d’évènements saisonniers, a été au centre des discussions des parties prenantes de l’atelier sur le changement climatique, l’humanité et la nature.
La rencontre a réuni l’ambassadeur du Royaume-Uni, M. Vinay Talwar, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Fatou Fall, le Chef de Mission de la comité international de la croix rouge à Djibouti, M. Bart Vermeiren, des représentants des organisations des onusiennes, de l’USAID, du GIZ, des ONG, l’association Djibouti Nature, des entrepreneurs du secteur des déchets, des représentants du secteur privée et des personnes concernées par l’environnement ont pris part à l’atelier.
Cet atelier interactif avait pour objectif de sensibiliser les décideurs politiques à prendre du recul face aux préoccupations quotidiennes afin de réfléchir ensemble aux dimensions éthiques de l’urgence climatique.
C’était aussi l’occasion de mobiliser, les jeunes, les femmes et les populations sur les dangers liés au changement climatique. La rencontre a été animé par le docteur Hugo Slim chercheur principal à l’Institut Las Casas pour la justice sociale à Oxford qui a rappelé dans sa présentation que l’humanité doit agir maintenant pour lutter tous contre les changements climatiques. Il faut prendre des engagements importants pour protéger la génération future, a-t-il déclaré.
Le chercheur Hugo Slim a reparti l’atelier en trois thèmes ; une première qui concerne les caractéristiques particulières du changement climatique qui engendrent une situation d’urgence pour l’ensemble de la communauté terrestre, incluant les océans, les pâturages, les humains, les animaux, les insectes et les arbres. En outre la deuxième partie de sa présentation a mis en avant l’importance du paysage et de la mobilité pour toutes les formes de vie sur terre. Il s’est appuyé sur l’expertise environnementale des communautés locales ainsi que sur le Saint Coran pour illustrer que la survie est un projet commun entre l’humanité et la nature.
Et pour la troisième et dernière thématique, l’expert a examiné avec les parties prenantes, s’il existe une approche djiboutienne en matière de politique climatique et environnementale, qui accorde une attentionparticulière au paysage et à la compréhension de la coopération essentielle entrel’humanité et la nature. À travers ces trois thèmes ont émergé des réflexions autour de la question du réchauffement climatique, la pollution de l’airet comment protéger les générations futures sur les défis climatiques à venir.
A l’issue de cet atelier, l’ambassadeur du Royaume-Uni, M. Vinay Talwar a remercié l’ensemble de participants qui ont répondu présent à cet atelier sur le changement climatique, l’humanité et la nature.
Il a entre autre exhorté les participants à profiter de l’occasion pour poser des questions sur le thème du changement climatique et la meilleure manière de sensibiliser nos populations sur cette thématique.
À travers cet atelier, les participants ont réfléchi de la manière façon d’éveiller la conscience des politiques et de mieux sensibiliser la population sur le danger du changement climatique dans le monde et dans la région de la corne de l’Afrique.
SOUBER