Le gouvernement fédéral somalien a approuvé jeudi dernier une feuille de route de six mois visant à renforcer son contrôle sur les mouvements et la possession d’armes et de munitions à l’intérieur de ses frontières.

Ce plan d’action est l’aboutissement de quatre jours de consultations politiques et techniques de haut niveau entre le gouvernement fédéral de Somalie (FGS), l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Centre régional de recherche sur les armes légères (RECSA).

Le plan d’une durée de six mois prévoit la création d’une commission nationale des armes légères qui dirigera la mise en œuvre des priorités du FGS en matière de gestion et de contrôle des armes et des munitions.

Ces priorités sont clairement définies dans le plan de transition du FGS pour devenir propriétaire de la sécurité, dans l’architecture de sécurité nationale. Elles sont également alignées sur les obligations internationales du FGS relatives aux instruments sur le contrôle des armes adoptés par les Nations Unies, l’Union africaine et le Centre régional sur les armes légères (RECSA), sur la base du Protocole de Nairobi sur la prévention, le contrôle et la réduction des armes légères que la Somalie a signé en 2005 aux côtés de 14 autres gouvernements régionaux.

Cette initiative renforcera les mesures visant à lutter contre la prolifération des armes en Somalie et à empêcher les terroristes d’accéder aux armes.

Il renforcera encore le respect par la Somalie de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Somalie, ce qui permettra au gouvernement légitime du pays de lutter efficacement contre les activités subversives des milices et des terroristes.

Le FGS se dit déterminé à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le développement de sa population.