La république de Djibouti a officiellement présenté au comité de suivi des Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies son rapport initial sur la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées ratifiée le 3 janvier 2010.

Le rapport national a donc été présenté lors d’une rencontre virtuelle qui s’est tenue au Kempinski palace entre la délégation djiboutienne, conduite par le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, Ali Hassan Bahdon, et les membres du comité des Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies.

Cette audition par vidéoconférence qui s’étale sur 3 jours permettra à notre pays de fournir les informations sur les mesures prises pour s’acquitter de ses obligations et sur les progrès réalisés dans le cadre de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées…

La république de Djibouti a officiellement présenté vendredi dernier au comité de suivi des Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies son rapport initial sur la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées ratifiée le 3 janvier 2010.

Le rapport national a donc été présenté lors d’une rencontre virtuelle qui s’est tenue au Kempinski palace entre la délégation djiboutienne, conduite par le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, Ali Hassan Bahdon, et les membres du comité des Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies.

Cette audition par vidéoconférence qui s’étale sur 3 jours permettra à notre pays de fournir les informations sur les mesures prises pour s’acquitter de ses obligations et sur les progrès réalisés dans le cadre de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

En effet, cette convention a pour objet de promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque.

Il convient de souligner au passage que la délégation de la République de Djibouti chargée de présenter ce rapport périodique au comité de suivi, est composée de 24 membres issus notamment de l’administration avec une large représentation de hauts fonctionnaires mais également de représentants de la société civile.

Dans une intervention faite à cette occasion, le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, Ali Hassan Bahdon, a indiqué que la République de Djibouti s’est engagée à garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les Droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes handicapées sans discrimination. « Le rapport national avec une méthodologie d’approche participative et consultative. Le processus a associé les institutions nationales et organisations de la société civile », a-t-il indiqué. «La ratification de la convention y compris le protocole facultatif sans la moindre réserve et la soumission du rapport initial témoigne de notre volonté d’être lié par des normes essentielles à la réalisation de l’objet de la Convention », a également souligné en substance le ministre Bahdon. « Par ma voix, la République de Djibouti tient à réaffirmer sa détermination à œuvrer à la poursuite de ces objectifs», a-t-il précisé.  « Conscients que la protection des Droits de l’Homme repose pour l’essentiel sur des mécanismes en place au niveau national, nous sommes heureux de participer à l’exercice d’évaluation qui aussi et surtout l’occasion d’échanges dont nous entendons tirer le meilleure profit des recommandations auxquelles nous apporterons la plus grande attention », a-t-il affirmé.

Le ministre Ali Hassan Bahdon a ensuite rappelé les actions réalisées par le gouvernement djiboutien pour atteindre le plein accès aux droits et construire une véritable société plus inclusive, juste et équitable.

« Au nombre de ces actions spécifiques, je voudrais rappeler celle que le gouvernement a pris pour l’accompagnement des personnes handicapées dans le cadre de la riposte national contre la pandémie Covid19», a-t-il dit.

Selon lui, parmi les mesures fortes et adaptées, l’on peut citer entre autres des programmes d’informations et des réponses à la Covid-19 à travers des campagnes de sensibilisation en langue de signe sur les services publics de l’audiovisuel et la distribution de coupons alimentaires afin d’atténuer les conséquences de la pandémie sur les personnes vulnérables, notamment les personnes handicapées.

« Madame la Présidente, l’article premier de notre constitution confirme l’engagement de mon pays à combattre toute discrimination à l’égard de quiconque en raison de sexe, de la couleur, de croyance, de l’origine sociale, de la langue ou de la race », a-t-il enfin souligné.

Soucieux et préoccupé par la question de l’handicap, le président de la république, M. Ismail Omar Guelleh, à mis en place l’Agence nationale pour les personnes handicapées.

Cette structure qui a vu le jour le 25 juin 2018 par la loi N° 15/AN/18/8ème L, propose une palette de solutions diversifiées, dans le but de faciliter la vie des personnes en situation d’handicap.

Dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière attachée à la présidence de la République, l’Agence Nationale des Personnes Handicapées est une institution publique qui a pour objet de promouvoir la participation, l’intégration, l’égalité des chances et garantir l’accès aux services sociaux des bases (éducation, santé, donation spécifique…etc.) aux personnes handicapées.

Elle reflète l’image d’une porte d’entrée d’un nouveau monde inclusif et favorable pour tous.

En seulement 4 années d’existence, l’ANPH a réalisé plusieurs grands projets dont la Carte Mobilité Inclusion (CMI) qui offre aux personnes handicapées des avantages sociaux de diverses natures afin de renforcer l’égalité des chances.

Les titulaires de cette Carte bénéficient ainsi de l’accès gratuit aux soins dans les centres ou structures sanitaires de l’État, d’une réduction des tarifs des transports publics et des loisirs, d’une priorité à l’inscription dans les établissements scolaires et professionnels les plus proches est accordées aux enfants handicapées, de l’exemption des frais tels d’inscriptions à l’enseignement supérieur, des frais afférents aux manuels scolaires et l’uniforme vestimentaire obligatoire.

Grâce à cette carte, les personnes en situation d’handicap bénéficient également d’un accès gratuit de toutes les places de stationnement ouvertes au public, pour une durée raisonnable, tant pour son titulaire que pour la personne qui l’accompagne dans ses déplacements, d’une priorité à la bourse d’étude aux jeunes handicapés poursuivant des études supérieurs, de l’attribution d’une allocation d’aide sociale pour les personnes handicapées ou leur tuteur, de l’attribution d’aides techniques tels que des fauteuils roulants, cannes blanches et autres dispositifs d’aide fonctionnelle et d’une priorité au logement et de l’accès à des habitats spécialement aménagés.

Source : ADI