Tout d’abord, je voudrais exprimer mes sincères remerciements et ma reconnaissance à mon frère, le Président Abdel Fattah al-Sisi, ainsi qu’à son gouvernement et à son peuple pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité chaleureuse. Nous nous réunissons aujourd’hui au beau milieu d’une phase importante de travaux urgents et constructifs, dans le cadre du premier sommet entre les parties arabe et européenne, qui marque une nouvelle ère dans le processus de coopération et de partenariat stratégique entre les deux parties.
Nous saisissons cette occasion pour saluer ce développement remarquable, qui reflète notre ferme détermination à faire progresser les mécanismes de notre travail commun afin de réaliser nos intérêts et objectifs. Le monde arabe et l’Europe entretiennent des relations profondes, des liens étroits reposant sur une longue et riche histoire culturelle, économique, commerciale, politique et de sécurité, ainsi que sur la proximité géographique, qui est l’un des éléments les plus importants de ce lien.
Nous sommes appelés à nous appuyer sur ce qui a été établi dans le passé, à oeuvrer pour son développement et à le pousser vers un horizon plus large et à développer une vision commune des défis et des crises auxquels nous sommes tous confrontés.
Dans ce contexte, nous sommes appelés à renforcer la coordination et à oeuvrer de concert pour consolider la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité de nos pays et de nos peuples et à faire face aux défis communs tels que l’immigration clandestine, l’extrémisme et le terrorisme par le biais de solutions efficaces fondées sur des approches globales prenant en compte les véritables causes de ces phénomènes.
La question palestinienne demeurera la question centrale des peuples arabes pour assurer la stabilité dans toute la région du Moyen-Orient.
À cet égard, nous apprécions le soutien de l’Union européenne aux droits légitimes du peuple palestinien. Nous réaffirmons également la nécessité d’adhérer à la solution des deux États et aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
En ce qui concerne la situation en Syrie, nous réaffirmons l’importance de trouver une solution pacifique et durable à la crise syrienne.
Nous apprécions tous les efforts déployés à cet égard, y compris la Conférence de haut niveau, qui va organisé par l’Union européenne en mars prochaine. En ce qui concerne l’évolution de la situation en Libye, nous soulignons qu’il importe de faire pression pour une solution politique et de soutenir les efforts visant à mettre en oeuvre l’Accord de Skhirat conclu en 2015. En ce qui concerne le Yémen, nous renouvelons notre accueil envers l’accord de la Suède, qui prévoyait un cessez-le-feu à Hodeïda.
Nous exprimons également notre préoccupation face à la situation humanitaire et appelons en même temps toutes les parties à veiller à ce que l’aide humanitaire soit fournie rapidement et en toute sécurité aux personnes dans le besoin.
Notre réunion représente une occasion précieuse d’évaluer les progrès réalisés dans la coopération fructueuse entre les parties arabe et européenne et d’explorer de nouveaux horizons pour des formes de partenariat, multidimensionnelles et interdépendantes.
À cet égard, nous attendons avec impatience les résultats de notre sommet, qui, nous l’espérons, ouvrira la voie à des mesures concrètes et sérieuses qui nous permettront de réaliser des aspirations communes, de renforcer les relations entre le monde arabe et l’Europe et de renforcer la paix régionale et internationale.