Le chef de l’Etat, Ismaïl Omar Guelleh, a fait cette déclaration dimanche dans le cadre de la cérémonie traditionnelle de réception que, avec son épouse et présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), Kadra Mahamoud Haïd, il offre au palais de la République à l’occasion de la célébration de notre fête d’indépendance nationale.

« Notre souveraineté est une conquête acquise de haute lutte… le début d’une aventure entreprise sur le long chemin de sa consolidation. », a-t-il indiqué.

« Nous devons redoubler d’engagement pour nous affirmer et pour nous affermir dans notre souveraineté », a-t-il poursuivi.

Dans cette allocution, le président de la République s’est donc livré à l’énumération d’une série de principes hautement propices à l’essor de notre vivre ensemble. Il a en ce sens cité « la nécessité de souscrire invariablement à nos valeurs de paix, d’unité et d’égalité, comme un  préalable indispensable à la promotion de notre communauté de destin ». Il a défini ensuite « la détermination de notre société à appréhender avec courage et persévérance la réalisation de son développement comme un autre gage efficient du renforcement de notre cohésion, de notre unité nationale ».

Dans cette intervention, le chef de l’Etat a également décliné les modalités éthiques et diplomatiques qui sont de nature à ne pas contrarier la quiétude de notre pays sur le plan régional et dans le monde.

« Nous avons acquis cette certitude que l’interdépendance de nos pays est une réalité qui ne peut trouver une voie durable et équilibrée qu’à travers une politique volontariste d’intégration régionale », a-t-il dit, ajoutant que «Djibouti a toujours appelé au règlement pacifique des conflits et nos voisins peuvent toujours compter sur notre plein appui ».

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« La promotion de notre souveraineté est alliée  à la capacité de notre société à poursuivre inexorablement  la réalisation de son développement » Dixit le Président Guelleh

Outre ce volet de son discours dédié aux voies et moyens permettant le rayonnement de notre « identité nationale », le président de la République décrit « la date anniversaire de notre indépendance nationale comme l’occasion attitrée pour rendre un vibrant hommage à nos martyrs. »

« Cette célébration est avant tout un moment de recueillement et de prière. Pour tous ceux et celles qui ont consenti au sacrifice suprême. Pour ces héros et ces héroïnes qui sont morts pour donner naissance à notre souveraineté », a-t-il affirmé en substance. « Nous prions le Très Haut et le Très Miséricordieux pour qu’il les gratifie de son paradis éternel. », a-t-il imploré dans son élan.

Il rendit un hommage tout aussi appuyé à nos forces de défense et de sécurité. « En ce jour de 27 juin, nous avons également une pensée reconnaissante à nos forces de l’ordre et de sécurité », a-t-il souligné.

« Où qu’elles soient, à l’intérieur du pays, à nos frontières ou à l’extérieur pour les missions de paix, ce sont elles qui garantissent notre souveraineté », a-t-il mis en lumière avant de louer leur mérite d’assurer «l’intégrité de notre territoire » et « de se faire les vecteurs de nos valeurs ».

Le Président Guelleh mit par ailleurs à profit ce discours à la nation pour « exhorter ses compatriotes à se vacciner contre la maladie du Covid-19. »

« Je vous prie de remédier à l’appréhension non fondée autour du vaccin qui, a valeur jusqu’à lors d’unique traitement dissuasif contre cette maladie redoutable», a-t-il insisté.

Avant son discours à la nation, le chef de l’Etat s’était rendu à l’esplanade du palais du peuple où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu.

Plus tôt dans la matinée, il avait prit part à un défilé militaire placé sous son égide et qui eu égard aux impératifs sanitaires en ces temps de pandémie de Covid-19, revêtit les allures d’une parade à format réduit.