Dans le cadre des prises de contact avec le personnel des différents services de son département ministériel, le nouveau ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, Ali Hassan Bahdona rassemblé hier matin dans la grande salle de réunion de son cabinet ministériel, l’ensemble des responsables des différents services publics de la justice djiboutienne.
S’imprégner des réalités existantes dans les services publics de la justice s’avère nécessaire au nouveau ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, Ali Hassan Bahdon pour les améliorer conformément à la feuille de route tracée par le Président de la République.
C’est du moins le sens de la réunion qui s’est tenue hier matin au sein du ministère de la justice.
Présidée par le nouveau Garde des Sceaux, Ali Hassan Bahdon, la rencontre a rassemblé autour d’une table ronde le secrétaire général de ce ministère, Maki Omar Abdoulkader, les chefs des différentes juridictions du pays, les représentants des auxiliaires de justice à savoir le bâtonnier, le doyen des notaires de la place et le président de la chambre des huissiers. Dans son allocution prononcée à cette occasion, M. Ali Hassan Bahdon a rappelé les objectifs assignés au département ministériel de la justice par la feuille de route tracée par le Président de la République. Il n’a pas manqué de présenter aussi les grandes orientations qu’il entend fixer pour la réalisation de ces objectifs.
Le Garde des Sceaux a résumé ces orientations autour de quatre principaux axes. Citons notamment le renforcement des capacités tant en termes de ressources humaines qu’en termes de capacités matérielles, l’accélération du processus de réforme en matière de réduction de délais de traitement et des coûts, notamment, le rehaussement de l’image (parfois négative) de cette noble fonction qui est de juger, et la réhabilitation du concept de responsabilité (respect de la hiérarchie, sens de la concertation et de l’écoute …etc).
Comme l’a rappelé le ministre, des formations adéquates doivent permettre aux jeunes magistrats de s’approprier les normes et procédures nouvelles issues des réformes. Et je compte sur le partage d’expériences et la disponibilité des plus anciens, pour ce faire. Ainsi, des réflexions seront très vite engagées sur les voies et moyens pour revaloriser celle-ci mais aussi sur les obligations et auxquelles doivent se conformer les acteurs de l’appareil judiciaire.
Ensuite, c’était au tour des responsables de prendre la parole pour faire un état des lieux rapide des leurs juridictions respectives. Au cours de cette rencontre, les magistrats et auxiliaires de justice, ont tour à tour mis l’accent sur les défis qui se présentent à eux dans l’exercice de leurs fonctions.
Rachid Bayleh