L’Agence nationale du Tourisme (A NT)  a, avec le partenariat de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable,  initié mercredi dernier  une opération de nettoyage de deux jours sur les plages et côtes  des îles Moucha et Maskali.  Ces journées de  nettoyage  s’inscrivent  dans le cadre du projet de création d’un sentier écologique pour un développement durable.

L’initiative est louable en soi et  salvatrice dès lors qu’au regard de l’actualité, les plages du globe sont aux prises à l’accroissement des déchets au point que cela devient une problématique qui  porte préjudice non seulement  à l’écosystème marin mais déteint également sur le tourisme et à son développement durable.

Toutefois, chez nous, si les plages sont épargnées par cette situation, il devient de plus que nécessaire de prendre le taureau par les cornes et s’attaquer sérieusement à toute possibilité devant contribuer à l’installation des déchets.   C’est la raison pour laquelle il importe  de sensibiliser la population sur la question de la protection des plages.

D’où l’utilité de cette opération de nettoyage sur les îles de Moucha et Maskali,   ou une cinquantaine, de jeunes  issus de l’Association de jeunes marins  ont retroussé leurs manches  afin de couper l’herbe  sous le pied aux altérations causées par les jets les  produits plastiques et autres détritus lesquels sont  nuisibles à  l’écosystème marin.

« Protégeons nos plages pour un développement durable » c’est le choix de la thématique mise en avant dans le cadre de ces  Journées de nettoyage qui ont eu lieu sur les îles Moucha et Maskali.

C’est donc mercredi 21 février que  la   première   journée de nettoyage a pu débuter avec un planning taillé sur mesure   et l’île Moucha comme premier site.

Le rendez-vous est fixé  au petit matin  vers 6h. Arrivés sur le port de pêche de Djibouti, après un décompte succinct des personnes au pied du navire, s’en est suivi par l’embarquement sur le quai du port de pêche  de Djibouti & Marina Service. Cap donc  sur l’île Moucha.

Avec une mer calme, le trajet fut un  pur  moment de plaisir où chacun a pu découvrir les avantages  d’une excursion en mer.  Située à l’entrée du golfe de Tadjourah, l’île Moucha se trouve à quarante-cinq minute de trajet en vedette, après un petit détour au  lagon bleu, les trois  vedettes qui transportaient les jeunes et le staff de l’ANT sont arrivé sur le sable fin et cristallins de l’île Moucha.

Une fois les pieds à terre,  vêtus des

t-shorts et des casquettes flanquées aux  initiales de l’Agence Nationale du Tourisme (ANT),  les jeunes ont d’abord  été briefés sur la pertinence  de cette opération de nettoyage quant  à la question de la  préservation de nos plages.  Equipés  de gants de protection, ils ont eu droit chacun à un sac poubelle, d’autres, les plus âgés s’étaient munis des pelles et  de brouette. Après quoi le top du départ est donné par le responsable de l’ANT. Dotés  d’une énergie ou  se mêlent  passion et un engouement sans borne  pour tout  ce qui a trait à la mer, ces jeunes sont ravis de mettre la main à la patte et de pouvoir contribuer aux actions débouchant sur la préservation de nos plages.

Répartis en plusieurs groupes, ces derniers  n’y vont pas de main morte pour  ratisser  tous les recoins  des  mangroves et les sables  fins de la plage  de l’île.

Après toute une matinée de labeur,  résultat  des gros sacs remplis des détritus empilés sur les autres, et les satisfécits des jeunes et du staff d’avoir accompli leurs missions.  

Au terme de cette première journée de nettoyage,  Ali Chehem Hassan, responsable chargé de la protection de l’Environnement à l’ANT, a devant  le micro du média présent lors de cette opération expliqué la raison de cette initiative. «C’est un projet qui s’intègre dans le cadre du projet de création de sentier écologique pour un développement durable » a-t-il fait savoir. «  Nous avons mobilisé la société civile et plus particulièrement l’association des jeunes marins. Bien sûr ce projet est chapeauté par l’ANT en collaboration avec l’institut français pour le développement durable ». «Ce projet vise à sensibiliser la population des sites touristiques du pays et nous espérons que cela impactera tout le monde » a-t-il estimé.

C’est vers midi que cette première journée de nettoyage a pris fin, éreintés les jeunes ont monté sur  les vedettes, direction le  restaurant situé au lagon bleu pour un déjeuner succulent  ajouter à cela un petit moment de détente et le trajet de retour avant le rendez-vous de la seconde journée avec Maskali.

La seconde journée de nettoyage n’a pas dérogé à la règle. Avec un timing précis, les jeunes n’ont  pas boudé leur plaisir et  leur effort quant à cette initiation déterminante pour nettoyer de fond en comble la plage de Maskali.  

L’Agence nationale du Tourisme  (ANT)  veille aux grains… Chargé d’insuffler une nouvelle dynamique quant à la   promotion  du secteur du tourisme dans le pays, l’Agence Nationale du Tourisme prend à cœur ses préoccupations pour parer à toute éventualité qui transgresse  ces paysages  aux décors poétiques à couper le souffle.

En effet,   si ses eaux turquoise, ses sables  rutilants et ses  mangroves  ne sont que les parties visibles des charmes  qui caractérisent  ses splendeurs, les îles Moucha et Maskali  conservent    par contre aux  amateurs de la plongée  un paysage sous-marin époustouflant. Les foisonnements de tous attraits  font de ces îles  parmi les plus belles plages du monde.  Et un trésor inestimable  pour l’essor  du secteur du tourisme. C’est pourquoi donc  il importe   de protéger coûte que  coûte et surtout sensibiliser la population sur l’importance de la protection des plages.

Sadik