La république de Djibouti a célébré mardi la journée mondiale dédiée aux toilettes. A cette occasion, la mairie, en collaboration avec le bureau local de l’Unicef, a procédé à une distribution de lots d’eau de javel et de savons dans les différents établissements scolaires de la capitale, avant de sensibiliser les propriétaires des toilettes publiques des trois communes de la ville sur l’application stricte des règles d’hygiène de base.

La journée mondiale des toilettes est normalement commémorée le 19 novembre de chaque année. Instaurée par l’organisation mondiale des toilettes en 2001, cette journée dédiée aux toilettes a été reconnue officiellement par les nations unies en 2013. A cause des pluies diluviennes qui s’étaient abattues sur le territoire national, Djibouti a célébré mardi dernier cette journée mondiale d’importance capitale pour la santé de la population. Organisée par la mairie de Djibouti, en collaboration avec le bureau local de l’Unicef, l’occasion a été de sensibiliser le public sur les questions d’hygiène.

Après une distribution de lots d’eau de javel et de savons dans les différents établissements scolaires de la capitale, l’édile de la ville de Djibouti, Fatouma Awaleh Osman, a réuni dans la grande salle de réunion de la mairie une trentaine de propriétaires de toilettes publiques pour vulgariser les règles d’hygiène de base qui permettront de promouvoir la santé des Djiboutiens.

En effet, les toilettes publiques ont la mauvaise réputation d’être sales et pleines de bactéries du fait de leurs usages communs. L’insalubrité de ces lieux constitue non seulement un vecteur important de maladies, telles que les vers intestinaux, le trachome, la schistosomiase, etc., mais est également un vecteur de prolifération de moustiques qui causent des maladies telle que la Chikungunya dont de nombreux cas ont été détectés, selon le ministère djiboutien de la santé.

Des délégués du bureau local de l’Unicef et des représentants du service d’hygiène du ministère de la santé ainsi que des cadres de la mairie ont participé à cette première rencontre entre la maire de la ville et les propriétaires de toilettes publiques des trois communes de la capitale djiboutienne.  

A cette occasion, Fatouma Awaleh Osman a souligné l’importance de l’hygiène des toilettes pour la santé et le bien-être de la communauté. Il s’agit donc pour l’édile de la ville d’utiliser du javel pour nettoyer les toilettes, de laver les mains avec du savon et de l’eau et d’utiliser un mouchoir pour sécher les mains.

«Vous devrez mettre à la disposition de vos usagers ces différents matériels et veiller à la propreté des toilettes», a-t-elle dit à ses interlocuteurs.

Les discussions ont ensuite tourné autour de la mise en place de moyens techniques visant à améliorer la salubrité de ces lieux publics dont notamment la pulvérisation pour lutter contre la prolifération de moustiques.

Lors de cette première rencontre avec les propriétaires des latrines publiques, la maire de Djibouti a exhorté les propriétaires d’adapter les lieux pour que les personnes à besoins spéciaux puissent les utiliser facilement.

Rachid Bayleh