
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la malaria, le 25 avril, le ministère de la santé en collaboration avec l’OMS et le PNUD à travers le fonds mondial a organisé une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action au quartier5 en présence du ministre de la santé Dr Ahmed Roleh Abdilleh et du représentant adjoint du PNUD à Djibouti M.Gaêl Olivier.
Le thème retenu cette année est « renforcer la résilience et en finir avec le Paludisme » souligne la nécessite de joindre et d’accélérer les efforts pour venir à bout du paludisme.
Dans le cadre du Plan National de Développement Sanitaire PNDS 3ème génération 2020-2024, Djibouti a en effet pris l’engagement de réduire la morbidité liée au paludisme de 50% d’ici 2024 par rapport aux données de 2019 en vue d’atteindre zéro cas autochtone d’ici fin 2030.
Le paludisme est un problème majeur de santé publique à Djibouti. Au cours des cinq dernières années, les cas de paludisme n’ont cessé d’augmenter. Plus en détail, 14.810 cas en 2017 ; 25.319 cas en 2018 ; 30 304 cas en 2019 ; 73.535 cas en 2020 et 55.646 cas de paludisme en 2021 ont été notifiés, selon les précisions du ministre de la Santé. La situation du Paludisme en 2021 indique une diminution de 24%comparativement à la situation de 2020.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la malaria, le ministère de la santé en collaboration avec l’OMS et le PNUD à travers le fonds mondial a organisé une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action au quartier5 en présence du ministre de la santé Dr Ahmed Robleh Abdilleh et du représentant adjoint du PNUD à Djibouti M.Gaêl Olivier.
Le thème retenu cette année est «renforcer la résilience et en finir avec le Paludisme » souligne la nécessite de joindre et d’accélérer les efforts pour venir à bout du paludisme.
Dans le cadre du Plan National de Développement Sanitaire PNDS 3ème génération 2020-2024, Djibouti a en effet pris l’engagement de réduire la morbidité liée au paludisme de 50% d’ici 2024 par rapport aux données de 2019 en vue d’atteindre zéro cas autochtone d’ici fin 2030.
Le paludisme est un problème majeur de santé publique à Djibouti. Au cours des cinq dernières années, les cas de paludisme n’ont cessé d’augmenter. Plus en détail, 14.810 cas en 2017 ; 25.319 cas en 2018 ; 30 304 cas en 2019 ; 73.535 cas en 2020 et 55.646 cas de paludisme en 2021 ont été notifiés, selon les précisions du ministre de la Santé. La situation du Paludisme en 2021 indique une diminution de 24%comparativement à la situation de 2020.
Bien que la situation du Paludisme ait pu subir des revers de 2017 à 2020, le pays a progressé dans son aptitude à lutter contre le paludisme en mettant à la disposition de la communauté des approches combinées dirigées contre le vecteur. Il s’agit notamment de la pulvérisation intra domiciliaire qui a été réalisée dans douze quartiers les plus pourvoyeurs de cas de paludisme de la commune de Boulaos, la distribution des moustiquaires chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes à travers les services de routine et les populations migrantes de Djibouti ville et des régions ; ainsi que La destruction des gites larvaires.

Dans son discours prononcé à cette occasion, le ministre de la santé Dr Ahmed Robleh Abdilleh a tenu à rappeler « à la communauté Djiboutienne que des services de qualité et des médicaments efficaces de prise en charge du paludisme simple et grave sont disponibles et gratuits dans toutes les structures de soins publics. Des campagnes de sensibilisation et de changement de comportements menés ont connu un succès certain. Il convient de consolider ces acquis. »
A l’occasion de la journée internationale, Monsieur Gael Olivier, Représentant adjoint du PNUD, a souhaité rappeler que des efforts et des investissements sont nécessaires pour mettre en place des systèmes de santé résilients et durables.
Grâce au Fonds mondial, le PNUD soutient le ministère de la santé dans la lutte contre le paludisme et a tenu à remercier les gouvernements pour leurs contributions financières au Fonds mondial qui sont essentielles pour mettre un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme. Les deux premiers contributeurs sont les Etats Unis d’Amérique et la France, qui disposent en outre de programmes d’assistance technique de haut niveau pour faciliter la mise en œuvre des activités financées par le Fonds mondial.
En marge de la célébration de cette journée internationale de lutte contre le Paludisme édition 2022, le Ministère de la santé, à travers le Programme national de Lutte contre le paludismeet en collaboration avec la communauté, avec le support du PNUD grâce au fonds mondial, a commencé en date du 17 Avril 2022, la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action dans les quartiers de la commune de Boulaos et Ras Dika.
L’approche porte à porte a été adoptée pour s’assurer que les moustiquaires parviennent au vrai bénéficiaire.

A cela s’ajoutent des campagnes de sensibilisation pour le changement social et de comportement en vue d’adoption de bonnes pratiques de lutte contre le paludisme au niveau des écoles secondaires, universitaires, les CDC et à travers les écrans publicitaires qui véhiculent les messages clés sur le paludisme etc. Toutes ces interventions sont, à ce jour, offertes à la population et seront maintenues et étendues pour répondre au premier mot d’ordre du thème de cette célébration Faire progresser l’équité.
Selon le ministre de la Santé Dr Ahmed Robleh Abdilleh, Djibouti est en bonne voie pour atteindre les cibles de la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016_2030. Toutefois, le rythme des progrès et l’adéquation des approches de lutte au contexte épidémiologique doivent être agencés pour être à l’agenda des pays en voie d’élimination. Du point de vue organisationnel et structurel, le ministère de la sante ne pourra pas seul parvenir à l’élimination du paludisme et répondre au mot d’ordre « Renforcer la résilience. En finir avec le Paludisme » sans l’intervention des services de la voirie, de l’Urbanisme, de la Mairie de Djibouti, de l’Environnement, de l’Education Nationale, de la Télécommunication et j’en passe.

La multidirectionnalité et la prise de conscience de tous un chacun dans la lutte contre le Paludisme constituent une force invincible pour éliminer le paludisme.