A l’instar de leurs homologues du monde, les douaniers djiboutiens ont célébré hier la journée internationale qui leur est dédiée. Placé sous l’égide du ministre du budget, Isman Ibrahim Robleh, l’événement organisé par la direction générale des douanes et droits indirects a réuni à l’hôtel Kempinski, des membres du gouvernement, des hauts responsables d’institutions publiques, dont le directeur général des douanes et droits indirects, Gouled Ahmed Youssouf, des nombreux commerçants, des personnalités anonymes et un pléthore de douaniers djiboutiens.
Célébrée chaque année, le 26 janvier, la journée internationale des douanes est l’occasion de promouvoir les efforts et les activités quotidiennes de facilitation des échanges commerciaux et de lutte contre la contrebande ainsi que l’entrée des produits illicites qui nuisent la santé de la population.
A l’instar de leurs homologues du monde, les douaniers djiboutiens ont commémoré hier matin à l’hôtel Kempinski, la journée internationale qui leur est dédiée.
Organisée par la direction générale des douanes et des droits indirects, l’édition 2022 de cette journée, a réuni sous les lustres de l’hôtel Kempinski, le ministre du budget, Isman Ibrahim Robleh, le ministre du commerce et du tourisme, Mohamed Warsama Dirieh, le ministre des infrastructures et de l’équipement, Hassan Houmed Ibrahim, la secrétaire d’État chargé des Investissements et du Développement de Secteur Privé, Safia Ali Mohamed, la maire de Djibouti-Ville Fatouma Awaleh Osman, le coordinateur du système des Nations Unies à Djibouti, Eric Overvest, le secrétaire général du ministère du budget, Simon Mibrathu, plusieurs hauts responsables d’institutions publiques dont, le directeur général des douanes et des droits indirects, Gouled Ahmed Youssouf, des nombreux commerçants et un pléthore de douaniers habillé de leurs tenus se service.
Notons aussi la présence sur les lieux du directeur général de Djibouti Télécom, Mohamed Assoweh Bouh, du directeur général des Ports DMP/PDSA, Djama Ibrahim Darar, de celui géré par la société SGTD, Abdillahi Adaweh Sigad, des représentants des organismes internationaux et des nombreuses autres personnalités anonymes.
Tout ce beau monde semblait adhérer au bien-fondé du thème retenu cette année : «L’accélération de la transformation numérique de la douane». Il s’agit ici pour l’organisation mondiale des douanes initiatrice de cette journée de sensibiliser les administrations douanières à mettre en place un environnement entièrement numérique, pour fluidifier les échanges commerciaux tout en sécurisant les recettes fiscales.
C’est pour cette raison que la direction générale des douanes et des droits indirects organisatrice de cet événement, a dans le programme concocté dans le cadre de cette journée met en lumière les efforts considérables déployés dans le domaine de la dématérialisation de procédures.
Des belles chansons, à l’exposé présentant les différents systèmes utilisés, en passant par le sketch sur les activités quotidiennes des agents de la douane, le directeur général des douanes et des droits indirects djiboutiens, Gouled Ahmed Youssouf n’a rien omis pour faire part à ses invités le processus de modernisation dans le domaine du numérique entrepris par ses services.
Dans le domaine des interventions, le coordinateur du système des Nations Unies, Eric Overvest, qui s’est exprimé le premier, a mis l’accent sur l’évolution rapide, ces dernières années, des technologies numériques.
«La douane peut désormais accéder aux données collectées par d’autres services gouvernementaux, publiées dans des bases de données commercialisées ou encore dans des plates-formes librement accessibles telles que les archives publiques numérisées et les médias plurilingues» a-t-il indiqué.
Pour consolider l’écosystème de données, il s’agit pour Eric Overvest alors coordinateur du système des Nations Unies à Djibouti «d’établir une gouvernance des données formelle pour s’assurer que les données soient pertinentes, exactes et reçues en temps opportun; de recourir aux normes mises au point par l’OMD et d’autres institutions concernant le format des données et l’échange de données ; d’assurer la gestion adéquate des données pour garantir que les bonnes personnes aient accès aux bonnes données et que la réglementation de protection des données soit respectée et d’adopter des démarches innovantes, en utilisant, par exemple, des outils analytiques, pour rassembler les données et les exploiter à leur plein potentiel en vue d’étayer la prise de décisions».
Pour sa part le directeur général des douanes et des droits indirects, Gouled Ahmed Youssouf, a déclaré qu’à travers cet événement, son institution affirme sa solidarité avec l’organisation mondiale des douanes et la communauté douanière qui ont toujours œuvré a-t-il dit «pour la réalisation de l’objectif de facilitation des échanges par leurs membres avec l’élaboration de règles de procédures standards et la partage d’outils adaptés».
Il a en outre mis en exergue que «la douane demeure sollicitée à accomplir des missions avec efficacité pour drainer les recettes fiscales requises à l’accomplissement des programmes d’investissement du pays et le financement des besoins de l’état».
Pour y parvenir, il s’agit pour le directeur général des douanes djiboutiennes M. Gouled Ahmed Youssouf de trouver la combinaison harmonieuse du défi de l’allègement des procédures et la juste perception des droits et taxes en limitant les fuites ou les pertes fiscales.
«La douane est appelée à rester apte à engendrer une conciliation des contrôles douaniers avec les mécanismes de l’amélioration du climat des affaires et la croissance économique » a-t-il déclaré avant de retracer l’historique des différents systèmes utilisés par ses services.
«L’initiative d’une douane numérique à Djibouti a débuté avec l’installation, en 2006, du logiciel ‘‘MIRSAL’’ qui vite montré certaines limites et la douane djiboutienne a opté en 2011 pour l’acquisition du programme ‘‘SYDONIAWORLD’’ de la CNUCED plus performant et largement utilisée dans le monde par plus d’une certaine de pays» a-t-il ajouté.
En ce qui concerne, le nouveau système informatique adopté par ses services, Gouled Ahmed Youssouf a bien expliqué à ses invités de marque que le WEBSERVICE lancé depuis le 2 janvier dernier par la douane djiboutienne fournit des données déclaratives en temps réel. «Cette version améliorée offre, à tout opérateur économique, les possibilités de déclarer les marchandises 24h/24 et 7 jours sur 7 depuis l’étranger ou à l’intérieur de nos frontières avec une grande modularité ainsi que des modules ajustables selon les priorités nationales et enfin une dématérialisation des procédures avec sécurisation maximale des recettes et des données» a-t-il précisé par la suite.
Pour le ministre du Budget Isman Ibrahim Robleh, qu’il l’a suivi, «Djibouti a déjà passé à la transformation numérique». Le ministre de tutelle de la direction générale des douanes et des droits indirects a rendu hommage à ces hommes et femmes qui quotidiennement sont au service de la nation. «Ils méritent notre reconnaissance» a-t-il déclaré pour clôturer son intervention.
A l’issu de la cérémonie, les officiels ont remis des certificats de reconnaissances à l’expert de la CNUCED Nabil Farah et plusieurs autres responsables des institutions qui ont collaboré avec la direction générale de la douane et des droits indirects.
Rachid Bayleh
Le point avec…
Gouled Ahmed Youssouf
Directeur général des douanes et des droits indirects
«La direction générale des douanes et droits indirects se fixe l’objectif majeur de rendre la place commerciale de Djibouti, plus compétitive et plus attractive dans le respect des normes standards mondiales».
Nous sommes heureux de célébrer, en ce jour du 26 janvier 2022, la journée internationale des douanes avec pour thème: ‘‘L’accélération de la transformation numérique de la douane’’. A travers cet événement, la direction générale des douanes et droits indirects affirme sa solidarité avec l’organisation mondiale des douanes et la communauté douanière qui ont toujours œuvré pour la réalisation de l’objectif de facilitation des échanges par leurs membres avec l’élaboration de règles de procédures standards et la partage d’outils adaptés. Dans un environnement international en pleine évolution marqué par une mondialisation des échanges commerciaux accrue et constante mais également affecté par de plus en plus de contraintes économiques, sociales, sécuritaires ou sanitaires d’une part. Et un contexte national caractérisé par des ressources financières suffisantes mais sans excès nécessitant constamment une mobilisation optimale des recettes budgétaires, tout en garantissant un environnement propice au climat des affaires et une certaine compétitivité au secteur privé d’autre part. La douane demeure sollicitée à accomplir des missions avec efficacité pour drainer les recettes fiscales requises à l’accomplissement des programmes d’investissement du pays et le financement des besoins de l’État. A ce titre, elle doit être en mesure de trouver la combinaison harmonieuse du défi de l’allègement des procédures et la juste perception des droits et taxes en limitant les fuites ou les pertes fiscales. Elle est appelée à rester apte à engendrer une conciliation des contrôles douaniers avec les mécanismes de l’amélioration du climat des affaires et la croissance économique. Par conséquent, l’usage des technologies de l’information et un système adapté constituent la passerelle pour établir cet équilibre des intérêts des différents acteurs économiques. C’est ainsi que l’initiative d’une douane numérique à Djibouti a débuté avec l’installation, en 2006, du logiciel ‘‘MIRSAL’’ qui vite montré certaines limites et la douane djiboutienne a opté en 2011 pour l’acquisition du programme ‘‘SYDONIAWORLD’’ de la CNUCED plus performant et largement utilisée dans le monde par plus d’une centaine de pays. Une nouvelle version de ce système informatique utilisant le WEBSERVICE et disponible via le NET, permettant l’échange des données déclaratives en temps réel, vient d’être lancée le 02 janvier 2022.
Cette version améliorée offre, à tout opérateur économique, les possibilités de déclarer les marchandises 24h/24 et 7 jours sur 7 depuis l’étranger ou à l’intérieur de nos frontières avec une grande modularité ainsi que des modules ajustables selon les priorités nationales et enfin une dématérialisation des procédures avec sécurisation maximale des recettes et des données.
Toutefois, la direction générale des douanes et droits indirects s’engage à ne pas se satisfaire des acquis relatifs à cette modernisation et se fixe l’objectif majeur de rendre la place commerciale de Djibouti, plus compétitive et plus attractive dans le respect des normes standards mondiales.
Enfin, je félicite, le personnel de la direction générale des douanes (agents, officiers et hauts cadres) pour leur dévouement, leur abnégation, leur sens de l’honneur et le patriotisme dont ils ont fait preuve dans la réalisation de cette avancée remarquable et de leurs missions régaliennes au quotidien. Je tiens à exprimer ma fierté et ma reconnaissance à ces vaillants soldats de notre économie. ‘‘Pour une patrie fière et prospère’’