Le 22 avril, le monde célèbre la journée internationale de la terre nourricière. Une journée dédiée à la préservation de notre planète qui est constamment en danger. Pollution, désertification, changement climatique, jamais la terre n’a été mise en danger. Les actions néfastes de l’homme contre la nature conduiront à un désastre si elles ne sont pas limitées et jugulées maintenant.

Raison pour laquelle l’heure est à la mobilisation mondiale pour prendre le taureau par les cornes et conjuguer tous les efforts pour mettre fin à cette spirale infernale qui nous conduit au bout du précipice.

Par des gestes simple et ô combien salutaire, chacun de nous peut apporter sa pierre à l’édifice d’une terre exempte de toute action néfaste et de toute dégradation de la nature. C’est un combat de tous les jours. Un combat de longue haleine. Une lutte acharnée qui interpelle tout un chacun. Responsable politique, société civile, citoyen lambda chacun doit mettre la main à la patte car il y a va de notre survie et le legs que nous laisserons aux générations futures.

Même si notre continent l’Afrique représente une partie infime de la pollution mondiale, à Djibouti, le gouvernement avec ses partenaires comme le PNUD  s’évertue à améliorer les politiques existantes relatives à la nature, à la biodiversité, à la protection de l’environnement et aux énergies renouvelables qui ne représentent aucun danger pour la nature. 

Cependant il reste un long chemin à parcourir et la mobilisation de tous est indispensable.

La nature souffre et nous envoie des signaux forts, que nous ne pouvons plus négliger. Les océans se remplissent de plastique et deviennent plus acides. La chaleur extrême, les incendies de forêt et les inondations, ainsi qu’une saison d’ouragans record dans l’Atlantique, ont touché des millions de personnes.

À tout cela s’ajoute la pandémie, qui a engendré une crise sanitaire mondiale, allant de pair avec celle de notre écosystème.

C’est pourquoi il est important qu’en cette Journée internationale de la Terre nourricière nous insistions sur le passage à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Il est recommandé de pratiquer des actions quotidiennes pour réduire notre empreinte carbone, comme réduisez vos déchets alimentaires, recyclez, acheter local, empruntez les transports en commun ou faites du covoiturage et économiser de l’énergie.

Actuellement, l’humanité doit gagner la bataille contre la propagation de la COVID-19 et les conséquences de la pandémie.

Cependant, nous ne devons pas oublier une autre bataille à mener sur le long terme, une que nous ne pouvons surtout pas perdre : celle contre la dégradation de notre planète.

Cette année et les années qui suivent représentent un tournant pour la biodiversité et l’environnement, et notre action (ou inaction) durant cette période définira désormais notre sort et celui de la Terre.

Soyons responsable, sauvons notre planète, agissons dès maintenant !

Kenedid Ibrahim