
Bien qu’elle ne soit pas encore qualifiée pour les JO de Paris 2024, Samia Hassan Nour, une des étoiles montantes de l’athlétisme nationale y croit déjà.Pour l’instant, il lui manque quelques secondes pour réaliser le minima. Mais dans sa tête aucun doute, les JO de Paris sont pour elle un rendez-vous qu’elle ne peut rater. Elle en est convaincue. Pour elle, c’est un must. Presque une évidence. Optimisme exagéré ? Plutôt une confiance et assurance qui prennent source de ses résultats hors normes De son acharnement au travail. Des longues séances d’entrainements parfois durs mais qui paient.

Sa dernière course lors du meeting de Carquefou, à Nantes, en France, fin mai dernier elle a battu le record national du 5000 m. Elle était à un cheveu de sa qualification Depuis quelques années, elle enchaine les belles performances. Une chose est sûre Samia est une batteuse, une reine des pistes. Elle est issue des Forces Armées Djiboutiennes (FAD) comme la plupart de ses coéquipiers. De sa voix fluette, avec insistance elle déclare : « De meeting en meeting mes performances s’améliorent, je suis à deux doigts de ma qualification au JO de Paris mais dans ma tête j’y suis déjà. C’est une question de temps, et ça ne va pas tarder. »
Les JO de Paris, elle en a fait une affaire personnelle, le challenge de sa vie, une opportunité à ne pas louper pour la poursuite de sa carrière. Si l’athlétisme djiboutien a longtemps été dominé par les hommes, Samia trace sa voie ces dernières années et s’impose dans une discipline qui a longtemps été la chasse gardée de la gent masculine A chaque fois elle crée la surprise Jeux de la Francophone, jeux arabes, meeting international de Djibouti, elle glane les médailles et surclasse ses adversaires. De là à imaginer des JO sans Samia, il n’y a qu’un pas qu’on ne peut franchir Rendez-vous le 15 juin prochain lors du meeting de Paris où elle compte décrocher le précieux sésame pour les JO. En attendant, à Addis-Ababa où elle se trouve actuellement, ses entrainements continuent en haute altitude.
Kenedid Ibrahim