Un incendie est survenu mercredi dernier dans un appartement, situé au deuxième étage d’un immeuble de la cité d’Einguella 2 dans la commune de Boulaos. La propagation des flammes du feu a  détruit les biens des occupants de ce foyer mais n’a causé aucune perte humaine. La précarité des habitants de ce lieu a valu au Secrétariat d’État chargé des Affaires sociales (SEAS) de dépêcher une équipe, dans l’après midi de cette même journée, sur les lieux du sinistre. 

Un incendie s’est déclaré mercredi 2 janvier dernier, vers midi, dans un appartement situé au deuxième étage de l’immeuble faisant face à l’ex-brigade de la gendarmerie nationale de la cité d’Einguella 2. Aussitôt alertés, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux du sinistre et ont éteint le feu. Habituellement  à Djibouti lorsqu’un incendie se produit dans un quartier populaire de la capitale, les curieux et les badauds s’attroupent autour du lieu du sinistre et gênent les secours. Ce n’était pas le cas mercredi dernier dans ce quartier populaire de la commune de Boulaos, où la rapidité de l’intervention des soldats du feu s’est révélée efficace. En effet, ils ont maitrisé le feu à temps qui a seulement ravagé les biens des habitants du lieu. Aucune perte humaine n’est à déplorer.

Selon le président de la commune de Boulaos, Mohamed Omar Ismail qui s’était rendu sur les lieux dès les premières minutes de cet incendie, une famille djiboutienne, orpheline de père, occupait cette maison complètement calcinée par les flammes. 

Leur précarité a valu au Secrétariat d’État chargé des Affaires sociales (SEAS) de dépêcher dans l’après midi de cette même journée, une équipe, sur les lieux de l’incendie pour porter assistance aux victimes du sinistre.  Les cadres du SEAS ont octroyé à

Mme Nagwa Samir Ahmed et à ses 4 enfants des denrées alimentaires, d’ustensiles de cuisine, d’autres outils domestiques, de matelas, draps, et couvertures.

Rachid Bayleh