La ministre des affaires sociales et des solidarités, Mouna Osman Aden, a lancé hier matin dans l’enceinte du 3e arrondissement de la capitale une enquête à travers laquelle, son département ministériel compte évaluer l’impact socio-économique du COVID-19, sur les réfugiés et les demandeurs d’asiles vivant dans le milieu urbain de notre pays. L’événement s’est déroulé en présence de son collègue de l’intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, du représentant à Djibouti du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Yohondamkoul Sakor et du secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar. 

L’événement s’est déroulé en présence de son collègue de l’intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, du représentant à Djibouti du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Yohondamkoul Sakor et du secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar. Notons la participation en outre, du préfet du 3ième arrondissement, Fatouma Ibrahim Ali, des élus locaux de cette zone dont les présidents des communes de Balbala et de Boulaos, respectivement Idriss Bachir Kawrah et Mohamed Omar Ismail, et les leaders des communautés hôtes. Par ailleurs, le président par intérim de la société civile, Youssouf Hassan Nouho, la secrétaire générale du MASS, Ifrah Ali Ahmed, et plusieurs autres hauts cadres de son ministère ont assisté à la cérémonie de lancement de cette étude visant à mieux cibler cette catégorie de la population vivant sous nos cieux.

… Identifier les précarités aggravées par le COVID 19. Les mesures de confinement décrétées par notre gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la COVID-19 ont sévèrement touché les populations vulnérables dont notamment les réfugiés et les demandeurs d’asiles.

Evaluer l’impact socio-économique de cette pandémie sur les réfugiés et les populations hôtes, en milieu urbain, s’est avérée indispensable pour mieux cibler le soutien destiné à cette catégorie de population en situation de précarité extrême. D’où l’engagement du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés aux côtés du MASS dans cette enquête cruciale. Après un mot de bienvenue du président de la commune de Boulaos Mohamed Omar Isma    il, la directrice du département ‘‘affaires sociales’’ du MASS, Amina Ahmed Warsama a bien expliqué aux officiels que cette étude sera mené en collaboration avec l’INSD. Selon cette responsable du MASS, les points de discussions porteront sur les activités exercer par les ménages, comment ils ont vécu durant cette période au niveau de la sécurité alimentaire mais également au niveau de l’accès aux soins…..etc.

… Relancer les activités de relèvement précoce. Dans la série des discours, le représentant du l’UNHCR à Djibouti, Yohondamkoul Sokor a mis l’accent sur les complications socio-économique causées par la pandémie de la COVID-19, surtout aux populations à situation de vulnérabilité. «Les premiers à plaindre dans ces catégories de personnes sont naturellement les ménages djiboutiens les plus pauvres et les réfugiés urbains» a-t-il précisé avant d’engager son organisation onusienne de travailler main dans la main avec le gouvernement de Djibouti pour mener à bien a-t-il dit l’évaluation de l’impact social et des effets sur la santé publique du COVID-19. Le responsable onusien a par la suite souligné l’importance de cette enquête, qui selon lui «parait fondamentale pour évaluer les effets néfastes de la pandémie sur les ménages et relancer les activités de relèvement précoce à court et moyen termes».

Sur ce, M. Sokor a dans le cadre de la collaboration entre son organisation et le MASS remis à la ministre des affaires sociales les clés d’un véhicule 4X4 qui selon ce responsable de l’UNHCR facilitera les déplacements des équipes lors de cette étude.

…Préparer les enquêteurs. Le ministre de l’intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, a quant à lui longuement souligné le soutien du gouvernement djiboutien aux victimes de la crise sanitaire et socio-économique engendrées par cette pandémie aux populations les plus vulnérables du pays aussi bien refugiés que citoyennes.  La ministre des affaires sociales et des solidarités Mouna Osman Aden a indiqué que son département ministériel mène depuis lors avec la Banque Mondiale des études qui permettront au gouvernement djiboutien de reconnaitre et de mesurer l’impact du  COVID-19 sur l’économie du pays. A l’issue de la cérémonie inaugurale, les cadres du MASS ont procédé à la formation des enquêteurs en charge de mener cette étude quantitative d’évaluation de l’impact du COVID-19 sur les réfugiés et les demandeurs d’asiles vivant dans le milieu urbain dont en premier la capitale.

Rachid Bayleh