C’est un grand plaisir et une immense joie pour moi d’assister à la célébration de la journée de la presse que nous fêtons aujourd’hui en liesse au palais du peuple. Je profite de cette occasion pour rappeler la place prépondérante que la presse occupe dans la diffusion des informations sûres et fiables et au développement de la société Djiboutienne à l’ère du numérique.
J’exhorte tous mes collègues de l’audiovisuel et de la presse écrite de se doter de leur carte de presse et de leur statut professionnel de médias. Et surtout de faire preuve d’exemple au quotidien et de respecter la déontologie journalistique.
Youssouf Abdallah : Chef de service de l’information de la RTD
Cette journée a été mémorable bien sûr avec la présence de tous les organes de l’information et de la presse de la République de Djibouti, que ce soit de la presse écrite ou de la Radiotélévision de Djibouti. Je crois que le thème choisi pour cette journée de la presse nationale arrive au bon moment. Vous le savez, on commence à s’essouffler si on ne s’adapte pas à l’ère du numérique. C’est pourquoi il convient de mettre en exergue le choix du thème mis en avant cette année, qui bien sûr comme vous le savez, porte toute sa pertinence. Et comme l’a si bien mis en relief le président de la Commission Nationale de la Communication, on est dans l’obligation de s’adapter à cette ère du numérique et ce dans le but d’informer le public de manière optimale. Le second point auquel je voulais porter l’attention demeure bien sûr la remise de la carte de presse aux journalistes. Avec cette carte professionnelle, les journalistes seront désormais reconnus et auront d’office accès à toutes les structures afin de s’acquitter pleinement de leur métier pour informer le public et ce dans le respect de la déontologie professionnelle avec la perspective à la clé de couper court aux masses d’informations fausses et les fake news, qui circulent dans les réseaux sociaux notamment.
Arteh Abdourahim : Rédacteur en chef de l’hebdomadaire Anglais DjibPost
Nous avons célébré aujourd’hui la journée nationale de la presse qui en est à sa troisième édition. C’est une journée exclusivement dédiée aux journalistes et plus largement aux professionnels des médias du pays. Comme vous l’avez pu voir, c’était une journée riche en couleurs et au cours de laquelle tous les organes et supports médiatiques ont été représentés. Vous avez pu apercevoir dans les yeux, de ces hommes et femmes qui exercent ce métier, la joie et la ferveur. Je voudrais d’abord profiter de cette occasion pour remercier le ministre de la Communication pour avoir réhabilité cette journée. Je voudrais insister sur l’importance de l’intitulé de cette journée. Avec l’avènement du réseau social, on est amené à voir des personnes qui se sont substituées au métier de journaliste et propagent sur la toile des fausses informations. C’est la raison pour laquelle,
il est primordial que nos médias et les journalistes s’y mettent vraiment en s’adaptant à cette ère du numérique. Il faut que les médias traditionnels puissent prévaloir sur les réseaux sociaux. Et pour cela il faut qu’on leur fournisse les outils nécessaires afin de changer la donne bien sûr. Comment reconnaît-on un journaliste ? Il est essentiel que le journaliste puisse avoir sur lui sa carte de presse. Il faut que l’organe pour lequel il travaille puisse lui fournir tous les appuis nécessaires, il faut qu’il puisse exercer son métier dans la transparence. C’est pour ça qu’il est important qu’il soit reconnu par la commission nationale de la Communication et aujourd’hui nous avons pu voir la remise du premier échantillon des cartes de presse aux journalistes. Je suis donc satisfait. On ne peut que saluer le travail de la CNC et la remercier à ce formidable appui.
Propos recueillis par Sadik Ahmed