L’IGAD a tenu lundi dernier dans ses locaux, une réunion de travail qui consistait au lancement de la deuxième phase du programme de renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire nutritionnelle dans les pays situés dans la corne de l’Afrique.
Il s’agit de la deuxième phase du programme BREFONS, financé par la BAD après la fin de la première phase du projet en décembre 2021.
Le Programme de renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Corne de l’Afrique (BREFONS) est conçu comme une phase de suivi du DRSLP, avec pour objectif de renforcer la résilience face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région, améliorant ainsi les conditions de vie des femmes, des jeunes et de la population en général. Il comprend quatre composantes ; le renforcement de la résilience des systèmes de production pastorale et agropastorale face au changement climatique ; l’appui au développement de l’agro-industrie ; le renforcement des capacités des communautés pastorales et agropastorales à s’adapter au changement climatique ; et la coordination du programme par tous les pays.
Ce programme régional a été préparé et conçu pour être mis en œuvre par les pays bénéficiaires, à savoir : Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan.
En raison de la situation sécuritaire incertaine dans deux pays en raison de la dernière crise épidémiologique covid19, l’Éthiopie et le Soudan, la mise en œuvre du programme dans ces pays sera différée jusqu’à ce qu’un environnement plus propice prévale.
La mise en œuvre sera donc entreprise par étapes, avec la première phase dans quatre pays (Djibouti, Kenya, Somalie et Soudan du Sud), avec une phase de prolongement en Ethiopie et au Soudan à une période ultérieure.
Enfin ce projet va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la Corne de l’Afrique affectées par le changement climatique, caractérisé par une hausse des températures, une grande variabilité des précipitations et d’intenses inondations, chacun de ces facteurs ayant de graves conséquences socio-économiques. L’approche du programme consiste également à déployer un ensemble intégré d’interventions pour renforcer la résilience de ces populations à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La priorité est donc donnée aux zones situées dans les groupements transfrontaliers de l’IGAD et dans les corridors.
La séance de travail a vu la participation de, M, Anthony Awira, Directeur de la Planification et de Coordination de Partenariat auprès de l’IGAD et un représentant de la banque africaine de développement et chef de projet du programme, M. Kemi Afun-Ogidan.
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