Un panel axé sur le renforcement de lien de coopération entre la Turquie et l’Afrique s’est tenu lundi dernier dans la salle de conférences de l’Institut des Etudes Diplomatiques de Djibouti . Organisé par l’IED, en étroite collaboration avec le think tanks SETA, ce panel a servi de creuset pour échanger sur les voies et moyens de renforcer les liens de coopération entre la Turquie et l’Afrique. Et ceci en présence, du Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Ali Hassan l’Ambassadeur de Turquie à Djibouti, Erdal Sabri Ergen le directeur général de l’Institut des Etudes Diplomatiques de Djibouti, Mohamed Abdoulkader Moussa, l’ancien ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie, Mohamed Idriss Farah, des hauts responsables du MAECI, mais également des représentants de l’Union Africaine et du ministère des affaires Turc.
L’Institut des Etudes Diplomatiques a organisé lundi dernier un panel portant sur le renforcement des liens de coopération entre la Turquie et l’Afrique. L’objectif étant de tâter des nouvelles pistes devant permettre d’accroître les liens de coopération existants entre le continent et la Turquie. Il est à préciser que ce panel intervient à la suite du 3éme Conférence interministériel Afrique -Turquie qui s’est tenu du 2 au 3 novembre dernier à Djibouti.
Le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a ouvert ce panel, en prononçant un discours au cours duquel le haut-responsable a brossé l’utilité de ce panel quant à l’émergence des nouvelles initiatives et ce en vu d’améliorer la coopération entre le Continent et la Turquie . Cet événement a-t-il dit constitue : « une occasion unique de renforcer les liens entre nos nations et d’explorer ensemble les voies de coopération qui nous permettront de relever les défis communs auxquels nous faisons face. »
En précisant que « Djibouti, en tant que carrefour entre l’Afrique et le monde arabe, joue un rôle stratégique dans le renforcement des relations entre l’Afrique et la Turquie. Notre Pays est fier d’accueillir des discussions qui visent à promouvoir des initiatives concrètes pour un développement mutuel et une prospérité partagée ».
Poursuivant ses propos, le Secrétaire général du MAECI a fait savoir que même si la coopération entre la Turquie et l’Afrique ne date pas d’hier. Et qu’elle repose sur des fondations solides, bâties sur des échanges culturels, historiques et économiques. « Aujourd’hui, nous sommes appelés à capitaliser sur ces liens pour construire un avenir plus résilient. Ensemble, nous avons la capacité de transformer nos défis en opportunités, qu’il s’agisse de la sécurité, du développement durable ou de l’innovation technologique » a-t-il estimé. Même son de cloche du côté de l’Ambassadeur de la Turquie à Djibouti qui a mis en avant les liens séculaires existants entre l’Afrique et la Turquie. Avant de mettre en relief la portée de ce panel quant au renforcement des liens coopérations entre le continent et la Turquie.
L’Ancien ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie et ancien représentant permanent de Djibouti auprès de l’Union Africaine Mohamed Idriss Farah s’est ensuite exprimé pour donner une ébauche du processus de cheminement du lien de coopération entre la Turquie et l’Union Africaine. Il a ainsi mis en lumière que depuis l’établissement des relations entre l’Union Africaine et la Turquie, les échanges commerciaux ont dépassé le seuil de 25 milliard de Dollar. Et d’ajouter que plus de 15 mille étudiants Africains sont formés en Turquie. Il s’en est suivi des discussions interactives entre les participants qui ont soulevé des pistes pertinentes à savoir le renforcement des liens de coopérations en matière d’Intelligence Artificielle, sportive etc..
Sadik Ahmed