
La salle de conférence de l’institut des études diplomatiques a abrité dimanche dernier , une conférence débat intitulée « la diplomatie dans un monde turbulent » portant sur la politique étrangère du japon après la seconde guerre mondiale.
Co-présidée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Mahamoud Ali Youssouf et l’ambassadeur du Japon accrédité à Djibouti, M. Umio OTUSKA, la conférence débat sur la diplomatie du japon est organisé avec l’appui technique de la JICA en collaboration avec l’IED.

La cérémonie d’ouverture a vu la présence des hauts cadres du ministère des affaires étrangères, des directeurs, le représentant résident du bureau de la JICA à Djibouti, Kaneda Masayuki ainsi que l’ancien ambassadeur du japon auprès du Royaume-Uni, M. Koji Tsuruoka.
La conférence débat a été animée par le diplomate nippon, M. Koji Tsuruoka qui a donné son expertise sur la diplomatie japonaise après la seconde guerre, le partage d’ expériences et les leçons du japon appris à travers sa modernisation et sa coopération au développement durant ces décennies écoulés.
Le Japon est le premier pays qui s’est modernisé à partir d’un arrière-plan non occidental pour établir une nation libre, démocratique, prospère et éprise de paix basée sur l’État de droit, sans perdre une grande partie de sa tradition et de son identité. En ce sens, le Japon pourrait être l’un des meilleurs exemples à suivre pour les pays en développement dans leur propre développement.
Dans le même temps, le Japon a une vaste expérience de la coopération au développement par le biais de l’aide publique au développement envers les pays asiatiques, dont la plupart ont réalisé des progrès socio-économiques remarquables.
En partageant les expériences du Japon et les enseignements tirés de sa coopération en matière de modernisation et de développement, le Japon a mené des études de développement à l’échelle mondiale et contribué ainsi au développement durable. Les participants ont écouté avec attention l’expertise du diplomate nippon en matière de diplomatie, de politique, de développement et d’économie du japon durant ces soixante dix dernière années.
A l’issue de cette conférence, le directeur de l’IED, Mohamed Abdoulkader Moussa s’est réjoui de la tenue de cette conférence débat qui accentuera les capacités des cadres nationaux du ministère des affaires étrangères dans leurs carrières. Il a par ailleurs remercié l’ambassadeur du japon à Djibouti, Umio Otuska et l’expert et ancien ambassadeur du japon, M. Koji pour avoir partager son expérience durant cette conférence.
De son côté le représentant de la JICA a rappelé les initiatives Jica Chair programme d’études japonaises qui a pour objectif de partager les expériences et les leçons du japon appris à travers sa modernisation et coopération au développement.
Pour sa part, l’ambassadeur du Japon accrédité à Djibouti, Umio Otuska, a souligné que cette conférence sur la politique du japon s’inscrivait dans le cadre du renforcement des capacités des jeunes diplomates Djiboutiens pour mieux apprendre les expériences et les leçons du japon en matière de politique étrangère dans le monde.
Il a réaffirmé la volonté des autorités de Tokyo à soutenir les efforts du gouvernement de Djibouti, tournés vers la réalisation des objectifs de développements socio-économique.
Quant au ministre des affaires étrangères, il a salué le partenariat nippon qui a privilégié tous les niveaux et qui offrent la chance aux cadres Djiboutiens de se perfectionner dans ce domaine.
« Comprendre la politique étrangère d’un pays avec lequel nous entretenons des liens amicaux et des relations diplomatiques est essentiel pour nos jeunes diplomates particulièrement mais aussi cela revêt une importance capitale aux cadres qui occupent des postes de responsabilité et sont amenés à tisser des relations bilatérales avec d’autres Etats».
SOUBER