L’hôpital régional « Docteur Ahmed Absieh Warsama » d’Ali-Sabieh, inauguré en avril 2016 par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, assure des multiples services de soins médicaux aux populations des régions du sud du pays.
Depuis son inauguration, les différents services médicaux ont été réorganisés et renforcés par de nouveaux appareils de soins à la pointe de la technologie.
Ce centre médical moderne assure le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et femmes enceintes et mène également des actions de prévention et d’éducation à la santé. C’est une structure sanitaire à l’architecture récente non pavillonnaire disposant de tous les plateaux techniques en vigueur en république de Djibouti. Il a une capacité d’alitement de 117 patients.
Les différents soins médicaux offerts sont la médecine polyvalente : l’ophtalmologie, la stomatologie, la pédiatrie, les urgences, la maternité, les chirurgies orthopédie, viscérale, abdominale et évidemment un service de prise en charge en réanimation.
Actuellement dirigé par le directeur général, Mohamed Miguil Hassan, cet hôpital continue de recevoir de nombreux patients provenant de l’ensemble des zones d’habitation des deux régions du sud : Dikhil et Ali-Sabieh. En plus des victimes des accidents de la route du corridor du côté Ethiopie et d’autres patients issus des localités comme Dawanleh, Aïcha, Lashdadh, proches de la frontière sont évacués par ambulance vers l’hôpital régional.
En cette période chaude où la population de la ville a augmenté considérablement en raison de la présence des centaines de familles de vacanciers.
Quinze médecins spécialistes de l’ophtalmologie, la stomatologie, la pédiatrie, les urgences, la maternité, les chirurgies orthopédie, viscérale, abdominale et évidemment un service de mise en charge de réanimation et six médecins généralistes exercent dans les différents services de soins du centre hospitalier.
Quatre ambulances tout terrain sont en alerte en permanence et deux stationnés aux centres médicaux de Holl-Holl et d’Ali-Addé pour les besoins des éventuelles évacuations d’urgence.
Dernière acquisition de l’hôpital régional, l’offre de scanner à la pointe de la technologie médicinale, des nombreux patients, autrefois transférés à la capitale pour subir des analyses médicales diverses auront ces prestations de soins sur place.
Cet appareil médical permet d’explorer les os (rachis vertébral par exemple), la sphère ORL (oreilles, maxillaires, etc.), le cerveau et de visualiser tous les organes profonds de l’abdomen et du pelvis (foie, reins, vaisseaux, etc.) ou du thorax (poumons, plèvre, vaisseaux, etc.) difficilement accessibles aux radiographies ou à l’échographie. Il décèle des anomalies diverses : hémorragie, tumeur, kyste, infection, ganglion augmentés de volume….
Un scanner peut également être effectué lors du suivi de certains traitements, notamment en cancérologie, ou pour guider des ponctions dans des organes profonds (scanner de guidage).
Cette dotation a permis à beaucoup de patients d’être consultés sur place sans être évacués ou se déplacer vers la capitale.
Sachant que cet appareil, le renforcement de la banque du centre de santé, d’une morgue et d’un incinérateur écologique ont été inaugurés dans le courant du mois de mai dernier.
Selon, l’infirmier-major une trentaine de patients, la plus part d’entre eux sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Des nombreux individus profitent des examens médicaux effectués à travers ce scanner. Auparavant, les patients étaient évacués vers Djibouti.
Depuis la mise en fonction de ce scanner plus d’évacuation vers les centres médicaux de la capitale pour ce genre de consultation.
Ali Ladieh