Inalilah wa ilayhi rajicun, un homme de valeur nous a quitté lundi dernier pour sa dernière demeure.
Ahmed Abdillahi Aïdid Ancien député à l’Assemblée Nationale.
Rapporteur général de la commission des finances et de l’économie. Ancien cadre supérieur de la BCI -MR.
Père de famille, Ahmed avait effectué une grande partie de sa carrière à la BCI -MR où il avait gravi tous les échelons puis était devenu parlementaire sous les couleurs du FRUD durant deux mandats.
Connu pour sa simplicité et pour sa franchise, il n’hésitait pas à partager son opinion de l’hémicycle aux réseaux sociaux.
Durant ces dernières années où il coulait une retraite paisible auprès de son épouse Kadra et ses enfants en France et à Djibouti, il était très actif dans Facebook et Twitter en essayant de faire profiter aux autres ses grandes connaissances de l’histoire de notre pays et de la politique. Le Sultan de Djibouti, c’est ainsi que les internautes djiboutiens l’appelaient affectueusement.
Ceux et celles qui connu Ahmed Abdillahi Aidid dont je fais parti, vous décrirons un homme sincère, très attaché à la djiboutienneté et sa pluralité. Intègre, grande gueule, il était un politicien de poigne qui n’hésitait pas à épingler la politique politicienne, la mauvaise et le mépris politique. Aidid, comme l’appelait ses amis avait été une grande figure dans le milieu associatif durant sa jeunesse.
Djiboutien jusqu’à la moelle, il était un grand défenseur de la cohésion sociale et de notre mixité culturelle. Je me souviens entre autres d’une tribune intitulée « Que des chemins parcourus pour faire de Djibouti un pays émergent ! » qu’il avait écrit dans la Nation en 2019.
Un brave s’en est allé et prions Allah le clément et le miséricordieux de lui ouvrir les portes de son paradis éternel.
Ô Seigneur ! Pardonne à nos vivants et à nos morts, aux présents et aux absents, aux jeunes et aux vieux, aux hommes et aux femmes.
Ô Seigneur ! Celui d’entre nous que Tu maintiens en vie, fais-le vivre sur la voie de l’Islam et celui d’entre nous dont Tu as repris l’âme, fais-le mourir dans la foi.
M D