Mohamed Hamid Mohamed a été rappelé à Dieu dans la nuit du jeudi 21 mai 2020 dans un hôpital Stambouliote. Il a succombé à une longue maladie.
Rapatriée par vol spécial dans la soirée du dimanche 24 mai 2020, la dépouille mortuaire du défunt a été raccompagné par une foule de personnalités et d’anonymes jusqu’à sa dernière demeure. Les obsèques du regretté furent à la mesure de son aura et de l’admiration et l’enthousiasme qu’il a toujours suscité autour de lui. De nombreuses personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale, plusieurs ministres et parlementaires ainsi que de hautes figures publiques ont pris part à la cérémonie d’inhumation au cimetière du PK 12.
Né en 1947 à Tadjourah, Mohamed Hamid Mohamed, était un homme de son temps. Il croquait dans la vie à pleines dents. Passionné de football, il pratiqua le ballon rond pendant un long moment avant d’intégrer l’ex Office des Postes et des Télécommunications (Djibouti Télécom aujourd’hui), où il exerça durant plus de 40 ans.
Une belle carrière professionnelle qui l’a vu gravir tous les échelons de l’institution. Simple agent, il fit preuve de compétence et de rigueur professionnelle, ce qui lui permit d’accéder à des postes de responsabilités. Ainsi, fut-il nommé chef de service avant de finir en beauté comme directeur de l’antenne de Tadjourah. Après plus de quatre décennies de bons et loyaux services, il tire sa révérence en 2009 et coule une retraite paisible en ses terres natales de Tadjourah.
Eploré par cette triste disparition, le ministre de la défense, M. Hassan Omar Mohamed Bourhan, avec qui le défunt a tout partagé depuis leur tendre enfance, se souvient : « Feu Mohamed Hamid Mohamed, était comme un frère pour moi. Nous avons grandit dans la même demeure à Tadjourah, nous avons joué ensemble, nous avons fait les quatre cent coups ensemble ! C’est un autre moi-même qui s’en est allé, aussi brusquement » soupire-t-il.
Le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, autre illustre ami de longue date du défunt, est tout aussi ému et affecté. Il regrette feu Hamida, cet homme d’une extrême affabilité, dont la noblesse d’âme n’avait d’égal que la sagesse et l’humilité́.
A Tadjourah, feu Hamida était une figure emblématique, respectée et adulée pour sa grandeur d’âme ! C’était un homme du monde, dont l’humanité, la noblesse de cœur et d’esprit attiraient autour de lui au-delà de sa génération. Dans sa Fiqma, il comptait une foule d’amis parmi se ainés dont notamment Mohamed Ali Gadileh, ou Bourhan et Daoud Alwan, des hommes qui ont marqué la ville blanche.
Il comptait également parmi son cercle d’amis, ses cadets comme Hassan Dalga, qui larme à l’œil, soupirait « les qualités humaines et la générosité de feu Hamida, mais aussi et surtout son esprit de consensus nous manqueront.»
Ces témoignages rejoignent une pluie d’hommages et de messages de sympathie qui ont inondé les réseaux sociaux à l’annonce de la triste nouvelle. « Ce soir, je suis abattu par la triste nouvelle du décès de Tonton Hamida. Mon cœur saigne, et les mots me manquent pour exprimer la douleur qui m’étreint à la perte de cet être si cher et que je considère comme une figure paternelle » renchérit, Abdoulkader Bourhan Alwan, cadre à la primature.
Le regretté était une personnalité charismatique et surtout un homme de foi. Et comme un signe de bénédiction, il s’en est allé un soir béni de la dernière dizaine du mois sacré de Ramadan, un moment où les portes des paradis sont grandes ouvertes, tandis que celles des Géhennes sont condamnés , selon le hadith prophétique ! Il laisse derrière lui une veuve, Mme Aïcha Dini, et sept enfant, dont quatre garçons et trois filles parmi lesquelles, l’honorable députée Oumma Mohamed Hamid, et 6 petits enfants.
Le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, le président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed, le ministre de la défense, Hassan Omar Mohamed, et l’ensemble des membres du gouvernement et du parlement, s’associent à la douleur de la famille et leurs adressent leurs sincères condoléances.
Nous implorons le Tout Puissant, de l’accueillir en son Paradis éternel.
INNA LILLAH WA INA ILEYHI RAJIOUN
MAS