Quelque soit les efforts à l’endroit de vie de nos familles ou les actions qu’elles ont  souscrites pour libérer leur patrie lors de la lutte de l’indépendance, les femmes de Djibouti ont toujours employé leur énergie pour la dignité de leur patrie  et l’acquisition du bien-être pour la famille.

Pour  longtemps, la femme continue d’être pour l’homme son principal collaborateur. Elle est l’administrateur gérant la finance de la petite famille. La femme est la mère, l’épouse et la sœur. Elle est le lieu de vie d’une famille. Elle est la famille elle-même. Quelque soit son statut social, la fille comme la femme est en permanence le fondement, la personne qui répond présent pour l’homme dans toutes les situations sans contrainte pour le maintenir, lui servir de support et l’appuyer à aller de l’avant.

Aussi, les enfants qui ont perdu leur mère et devenus très tôt orphelins, perdent les rapports harmonieux qu’ils auraient avec les autres et surtout concernant les relations propres à la nature humaine.

Outre sa fonction de laborieuse dans la maison et de toutes ses implications positives comme mère, certaines  femmes quittent leurs foyers pour apporter un plus à leurs familles en les dotant de ce qui est nécessaire à leur survie.  Douées pour le commerce, les mères de Djibouti sont présentes partout où se trouvent de nombreux commerces. Qui ne se souvient pas des remarquables «Charcharies » qui voyageaient dans les wagons tractés par les anciennes  locomotives du Chemin de fer Djibouto-Ethiopien ou celles qui commerçaient dans la côte arabique avec des embarcations conçues par les artistes du bois arabes.

Et celles qui  parvenaient à se déplacer vers des lieux assez éloignés dans  les villes de l’Extrême-Orient comme Hong-Kong, Bombay, Pékin, New-Delhi, etc.  Des tas de trajets pour créer un élan profitable pour leurs familles  mais en même temps pour leur pays. Grâce à elles la population a pu s’offrir toutes sortes de marchandises avec des prix raisonnables. Des mamans qui se contentaient de peu et cherchaient uniquement  le bonheur  de leurs familles. Des mères aimables et cordiales protégeant les siens et ceux de la communauté à laquelle elles appartenaient. Des femmes de caractère portées à la guerre contre l’affliction quelque soit sa nature. Vaillantes et honnêtes, leurs premiers soucis n’étant que la joie de la famille et la réussite de celle-ci. Si on projette un regard sur le temps révolu et particulièrement aux jours difficiles de lutte contre l’occupant étranger, les mères Djiboutiennes ont établi d’une manière irréfutable des actions qui ont appuyé l’intérêt et le principe de l’indépendance du pays.

Elles ont pu soustraire à beaucoup des nos vaillants guerriers à la vue des acharnés engagés français.

Et chaque fois qu’on remémore cette période d’immense tragédie on se rappelle combien était puissante l’endurance et la capacité de ces femmes qui ont défendu les droits de la patrie Djiboutienne.

Dans cette période de lutte pour l’indépendance les familles identifiées par le colonisateur comme autonomistes n’avaient aucune assurance  de leur approvisionnement  en eau, en électricité, en moyens de substance. D’ailleurs les mères étaient  encore là pour assurer la survie à ces familles en contribuant entre elles des recettes qu’elles disposaient ou qu’elles ont pu amasser auprès des fortunés du pays qui en ce temps étaient rares. Le colonisateur  français chargeait sans retenue jour et nuit nos citoyens, pourtant le peuple djiboutien s’est tenu debout et a réussi.  Il ne faudrait pas oublier la forte résistance de nos mères qui n’ont en aucun cas fléchie  et ont  continué à se tenir d’aplomb alors qu’elles voyaient ses fils et filles malmenés.

La force des femmes de Djibouti est une leçon pour l’humanité toute entière  puisqu’elles n’ont jamais cédé à la faiblesse ni aux découragements même quand elles voyaient leurs maris, leurs frères ou leurs pères sous pression et  aussi sur beaucoup des choses plus dramatiques que ce qu’une personne pourrait imaginer.

Finalement et grâce à Dieu, notre peuple a vaincu l’ennemi ! Ceci est une leçon et une  évidence desquelles  si nos mères n’avaient pas secondé nos combattants indépendantistes,  nous n’aurions pas eu  aujourd’hui  la chance d’user de ces fruits de saveurs sucrées acquis grâce à l’indépendance. Ces fruits que nous utilisons comme source d’énergie et qui proviennent du sang des nos braves hommes et femmes qui se sont sacrifiés pournous citoyens Djiboutiens.