Les garde-côtes djiboutiens ont entrepris samedi dernier une opération de secours délicate et urgente impliquant une embarcation de type Yamaha à destination d’Obock qui a fait naufrage à hauteur de la bouée n°0 aux abords de l’île de Maskali. Cette embarcation transportait dix personnes dont deux membres de l’équipage et huit passagers. Parmi ces derniers figurait un enfant d’environ 2 ans.
En effet, la vedette transportant des touristes avait quitté le quai de contrôle des garde-côtes au port de pêche à 17h20. Et c’est après seulement 45 minutes qu’une vague géante a frappé brusquement l’embarcation, provoquant son chavirement instantané. À 18h00 précise, un des passagers a contacté à l’aide de son téléphone portable sa famille pour signaler le début du naufrage, sans indiquer la position exacte de l’embarcation. Une alerte fut immédiatement donnée par le commandement des garde-côtes djiboutiens, mobilisant plusieurs vedettes rapides et des plongeurs afin de ratisser tout l’espace où pouvait se trouver l’embarcation en détresse.
Après d’intenses opérations de recherches, les garde-côtes sont parvenus à retrouver l’embarcation complètement chavirée et quelques passagers tentaient de survivre en s’accrochant à ses abords. Ainsi, les garde-côtes ont pu secourir six passagers en vie et repêcher les corps de deux femmes. L’opération de secours se poursuit toujours afin de retrouver les deux individus portés disparus, dont un enfant et une femme.
Immédiatement, après l’arrivée des six rescapés au port des pêches, des ambulances de l’institution ont effectué l’évacuation des naufragés vers l’hôpital militaire Omar Hasan Al-Bachir où ils ont reçu les soins d’urgence nécessaires.
L’enquête a été confiée aux fins limiers de la brigade des recherches, des investigations et des affaires judiciaires des garde-côtes pour déterminer la cause exacte du naufrage.
HM