
Le corps des garde-côtes djiboutiens, qui a pour mission la surveillance de nos eaux territoriales, a célébré le huitième anniversaire de sa création, jeudi dernier dans son quartier général, sis au port de pêche de la capitale. Parrainée par le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, la cérémonie commémorative a regroupé sur place le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Abdoulkader Moussa, plusieurs autres membres du gouvernement, le chef d’état-major général des forces armées djiboutiennes, le général de corps d’armée Zakaria Cheikh Ibrahim, le directeur général de la police nationale, le colonel Abdillahi Abdi Farah, la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, les ambassadeurs des pays amis, et des hauts gradés des forces étrangères stationnées à Djibouti. Cet événement a donné l’occasion *au commandant des garde-côtes de jeter des regards rétrospectifs sur le chemin parcouru par son institution.

Seulement huit ans ! pourrait-on s’exclamer devant la multitude d’activités réalisées, les nombreuses missions de sécurisation maritime accomplies par le corps des garde-côtes djiboutiens mais surtout la renommée que lui confère une forte présence sur nos côtes maritimes.
Ses actions en parfaite synergie avec celles d’autre organes à compétences maritimes du pays lui ont permis de mener une lutte intense quotidienne contre toutes formes d’activités illégales et criminelles dans les eaux sous la juridiction de la République de Djibouti afin d’assurer la sécurité et la sureté du domaine maritime djiboutien. Voilà quelques unes des leçons majeures qui sont à tirer de la cérémonie de célébration du huitième anniversaire de la création du corps des garde-côtes djiboutiens.
Placée sous l’égide du Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, la cérémonie commémorative a regroupé sur place le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Abdoulkader Moussa, plusieurs autres membres du gouvernement, le chef d’état-major général des forces armées djiboutiennes, le général de corps d’armée Zakaria Cheikh Ibrahim, le directeur général de la police nationale, le colonel Abdillahi Abdi Farah, la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, les ambassadeurs des pays amis, et des hauts gradés des forces étrangères stationnées à Djibouti. Cet événement a donné l’occasion au commandant des garde-côtes de jeter des regards rétrospectifs sur le chemin parcouru par son institution.
…La surveillance côtière au quotidien. Ainsi, la surveillance côtière s’intègre parfaitement dans la volonté gouvernementale qui est de préserver notre pays pour les générations futures dans tous les domaines. L’objectif du gouvernement est de renforcer la lutte contre toutes formes de contrebande et de commerce illicite mais également d’éradiquer toutes formes de traite humaine sur notre territoire dans le respect des droits de l’homme.
Le colonel Waïs Omar Bogoreh a évoqué les activités illégales en mer comme la pêche illégale, l’immigration clandestine et les contrebandes. Lesquelles constituent un frein au développement de notre économie. Celles-ci sont en chute libre ces dernières années. Le constat découle des contrôles minutieux et des patrouilles permanentes que nos garde-côtes effectuent sur nos eaux territoriales. Il fait la fierté du ministre de l’Equipement et des Transports. M. Mohamed Abdoulkader Moussa a estimé révolu le temps où nos rivages maritimes étaient des refuges pour des trafiquants en tous genres, et des zones de pillage de nos ressources halieutiques.
Ce sursaut d’orgueil nationale, on le doit au sens de l’engagement et l’abnégation de nos garde-côtes dans l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.
Une montée en puissance. La montée en puissance de ce corps n’est guère un mystère. Elle s’est faite au fil des huit années écoulées. Et ce grâce au soutien des Etats-Unis, du Japon, de la France, de l’Union européenne, de la République Populaire de Chine, du Royaume d’Arabie Saoudite qui ont accompagné l’évolution des garde-côtes djiboutiens. Tant mieux dans la mesure où les efforts de ces partenaires au développement s’alignent sur les priorités de la vision 2035, initiée par le Président de la République.
Sous l’impulsion réitérée du chef de l’Etat, le gouvernement entend doter le pays des moyens de ses ambitions afin qu’il puisse garantir la sécurité et la sûreté de son espace maritime comme l’a si bien relevé le Premier ministre.
Les propos de M. Abdoulkader Kamil Mohamed nous ont donné l’impression de galvaniser les garde-côtes djiboutiens. Quand certains d’eux ont effectué des démonstrations d’arts martiaux qui ont suscité les applaudissements nourris de l’assistance.
Neima Egueh