Le conseiller en charge de la promotion des investissements auprès du Président de la République, Fahmi Ahmed El Hag, a introduit une délégation saoudienne de haut niveau conduite par le vice-président du Fonds saoudien pour le développement (FSD),  Khaled Ben Souleiman Al Koudeiri, auprès du Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed. 

Nouvellement nommé au poste de vice-président du FSD, Dr Khoudeiri  était accompagné par les responsables des départements en charge des affaires juridiques et du protocole du bailleur de fonds saoudien.

La rencontre a eu lieu jeudi dernier au cabinet de la Primature. Elle  est intervenue dans le cadre de la visite de travail de l’hôte de marque saoudien à Djibouti. Elle s’est déroulée en présence du secrétaire général de la Primature, Naguib Abdallah Mohamed. Les deux parties ont discuté de l’accord de prêt qui va servir de financement du projet de  réhabilitation du corridor routier de Galafi.

A ce propos, le Royaume d’Arabie Saoudite compte allouer un financement concessionnel, d’un montant de 120 millions de dollars américains. Son remboursement va s’étaler sur 30 ans. Ce prêt est assorti d’une période de grâce de onze années et d’un taux d’intérêt estimé à 1% seulement. La composante ‘’don’’ de ce nouvel appui financier saoudien sera de 40% selon les confidences recueillies auprès des responsables du FSD. La partie saoudienne s’est dite aussi consciente de l’importance que revêt la réhabilitation du corridor routier de Galafi dans le partenariat commercial liant la République de Djibouti et l’Ethiopie voisine, précisant que les études préalables sont à ce jour achevées. Et les appels d’offres, relatifs au financement de ce chantier d’envergure, seront lancés sous peu.

A noter que Djibouti a bénéficié d’une aide substantielle de l’Arabie Saoudite sous forme  de dons et de prêts, d’un montant  cumulé d’environ 80 millions de dollars américains, ces cinq dernières années.

Rappelons en outre que ce soutien financier saoudien concerne donc divers projets tels ceux de l’Education, des logements sociaux ou encore le port de Tadjourah et l’Ecole d’Ingénieurs.

Par ailleurs, ces contributions conséquentes du FSD au processus de développement national ont  nourri les discussions que  le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a eues avec la délégation saoudienne un peu plus tôt dans la matinée de jeudi dernier.

Djibril Abdi Ali