La budgétisation sensible au genre est importante car c’est un « puissant instrument social et politique qui peut et devrait  être utilisé  pour réaliser des changements sociaux et l’équité entre les sexes.  C’est dans ce sens que le ministère de la femme et de la famille a organisé  hier un atelier de formation sur la budgétisation sensible au genre au palais du peuple.

Les travaux de cet atelier qui durera 3 jours ont été lancés par la secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille,  Anissa Hassan Bahdon. L’événement a regroupé sur place, la secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille  Anissa Hassan Bahdon, la directrice de l’observatoire genre Choukri houssein djibah, le conseiller juridique de la ministre de la femme et de la famille osman djama osman, les directeurs des ressources administratives et financiers des différents départements ministériels et un parterre d’invités.

La formation avait pour but de renforcer les capacités des directeurs administratifs et financiers sur l’élaboration des budgets intégrant le genre au niveau des pratiques et programmes à long terme. Elle a été conjointement préparée et organisée par la directrice de l’observatoire genre Choukri houssein djibah, et  le conseiller juridique de la ministre de la femme et de la famille osman djama osman. Il s’agit là de doter le ministère d’outils de formation et d’accompagnement une prise au compte permanent et exhaustif de la dimension genre.

L’objectif de cet atelier de formation est d’outiller les personnes directement concernées par les enjeux de la planification et de budgétisation sensible au genre pour élaborer et appliquer des stratégies permettant de réduire les inégalités entre les sexes. La tenue de cette formation répond au souhait du ministère de la  femme et de la famille de favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes et accroitre la participation économique et sociale des femmes. Au cour des différentes sessions de formation de deux jours durant à suivre des modules sur la compréhension de la BSG comme outil de promotion de l’égalité de genre.

Dans une brève allocution faite sur place, la secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille Anissa Ali Bahdon  a rappelé que « que les efforts du gouvernement djiboutien en faveur de l’égalité de genre à certes permis des avancées significatives notamment dans la scolarisation des filles, la participation à l’emploi rémunéré, l’accès au sphère de prise de décision, l’amélioration de la qualité des soins maternels et infantile , il n’en demeure pas moins que les inégalités se manifestent essentiellement dans les domaines socio-économiques ou culturels : l’accès au financement, répartition inégale du travail domestique, stéréotypes de genre. »

Mohamed Chakib