Depuis le 10 janvier et pour une durée de 3 semaines, la mission shikra s’installe aux FFDJ et animera le ciel djiboutien des plus belles capacités opérationnelles de l’aviation française.

Cette opération de projection de puissance depuis la France, de 2 Rafale, 5 Mirage 2000 et 1 avion ravitailleur MRTT Phénix a débuté par une simulation de mission d’entrée en premier, avant même que les équipages ne touchent le sol. En effet, après un raid de longue durée de plus de 7h de vol, cet entrainement au combat de haute intensité demande encore de la concentration aux équipages de la chasse pour réussir la mission et enfin se poser sur la base aérienne (BA) 188 de Djibouti.

Khamsin, vent brûlant et poussiéreux soufflant de l’OUEST sur les terres djiboutiennes en été, est le volet d’entrainement au combat de haute intensité qui se déroule  à partir du point d’appui opérationnel que procure les FFDJ.  Djibouti offres aux forces françaises des conditions de préparation opérationnelle similaires à celles des opérations extérieures actuelles. La parfaite connaissance du terrain et des spécificités aéronautiques du Centre de coordination des opérations aériennes et de l’escadron de chasse 3/11 «Corse » de la BA188 permettent de faciliter le travail des équipages arrivant de Métropole.

Toute la base opérationnelle avancée, point d’appui stratégique des armées dans la Corne de l’Afrique est capable d’accueillir et de soutenir et de mener une opération à partir de Djibouti. L’exercice de grande ampleur de l’armée de l’Air et de l’Espace qui projette à Djibouti 300 aviateurs et dix aéronefs s’inscrit dans cette logique et en est la démonstration. Les FFDJ réalisent leur mission de point d’appui en mettant également en œuvre des mesures sanitaires strictes conforment aux directives du pays.

Les forces françaises stationnées à Djibouti accueillent chaque année des militaires français et étrangers dans le cadre de leur préparation opérationnelle. C’est entre 8000 et 10000 militaires par an qui transitent sur la BOA de Djibouti. Tout cet entrainement au profit de la France est permis par l’Etat djiboutien du fait des relations très proches qui se traduisent par l’accord de Défense signé en 2011 (TCMD – traité de coopération en matière de Défense) entre la France et la République de Djibouti.