La ministre de la Culture et de la Jeunesse, Hibo Moumin Assoweh, et l’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, ont parrainé mercredi dernier la cérémonie de lancement du Festival International du Film très court à l’Institut Français de Djibouti.
A Djibouti et dans soixante une grandes villes du monde, le festival du film très court est projeté devant un public qui est appelé à voter pour départager les meilleures productions parmi le lot. Mercredi soir, la ministre de la Culture et de la Jeunesse a fait honneur à ce festival en relevant de sa présence la cérémonie de lancement qui a réuni une palette de personnalités du monde des arts et de la culture.
A commencer par les officiels du ministère de la Culture, et notamment les directeurs généraux de la Culture, de l’IDAC et du Musée national de Djibouti. L’organisation de ce festival revient à une figure pionnière du cinéma Djiboutien, en l’occurrence, Mme Lula Ali Ismail avec l’association audiovisuelle de la Corne de l’Afrique.
A noter que le festival sélectionne chaque année une quarantaine de très courts métrages représentant le meilleur et surtout le plus court de la production audiovisuelle mondiale de l’année.
L’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, était particulièrement fier et heureux de lancer cet événement si particulier. « En décembre 2020, l’Institut Français de Djibouti a rejoint les 61 établissements dotés d’un équipement de cinéma numérique dans le réseau culturel français. Sa programmation s’est depuis enrichi grâce au catalogue proposé par l’Institut Français de Paris tout en gardant un lien avec les activités proposées par l’IFD. »
L’occasion pour le diplomate français d’annoncer que ce mois de juin 2021 verra la présentation d’un documentaire sur la vie du photojournaliste Gilles Caron en miroir à l’exposition du photographe Omar Saad. Il a indiqué par ailleurs que durant la fête de la musique, prévue le mois prochain, deux projections seront faites devant le public, à savoir « Demoiselles de Rochefort » et «Guy » avec Alex Lutz. Il a conclu en avertissant que l’année prochaine, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de la Culture, l’objectif sera d’appuyer un jeune cinéaste de Djibouti à ce festival.