« Dhalinyaro », de Lula Ali Ismaïl, le premier long métrage de Djibouti fait par une femme a remporté le prixregards sur  la relève, dédiée aux jeunes réalisateurs, lors de la 35ème édition du plus grand festival international de cinéma africain sur le continent américain qui propose 132 films de 45 pays, dont une majorité d’Afrique et des Caraïbes.

La 35ème édition du festival du film « Vues d’Afrique » à Montréal, au Canada s’est ouverte, vendredi 5 avril 2019 à Montréal au Canada, par le film rwandais « The Mercy of the Jungle » (La miséricorde de la jungle) de Joël Karekezi ouvre  vendredi 5 avril le festival.

Ce festival est une véritable vitrine pour le cinéma africain puisqu’il contribue à le faire connaître à l’extérieur. Plus de trois mille films ont été présentés devant tous les grands cinéastes concernés mais aussi des gens originaires d’Afrique, des Québécois et des Montréalais.  Un public enthousiaste qui a manifesté un réel intérêt pour ce grand raout où circulent des informations de type culturel surtout africaine, francophone, du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, et aussi d’Haïti. Le 35ème festival a reçu 500 films dont 132 issus de 45 pays ont été sélectionnés. Des films remarquables issus du Burkina Faso,  du Sénégal, mais aussi du Cameroun et aussi le Rwanda qui prend un ressort assez considérable, sans oublier l’Afrique du Sud ou le Kenya.

Pour la première fois, un film de Djibouti et aussi du Soudan ont été proposés avec des jeunes cinéastes et des jeunes producteurs qui ont fait preuve d’une inventivité et d’une créativité extraordinaires.  À l’affiche de la section « Regards sur la relève », il y a le premier long métrage de Djibouti fait par une femme, Lula Al Ismaïl, « Dhalinyaro», qui raconte l’histoire d’une jeune Djiboutienne de 18 ans. Notons enfin que cette édition coïncidait également avec les 25 ans du génocide au Rwanda, et une commémoration a été organisée à la Grande Bibliothèque, avec le documentaire, intitulé «Rwanda après le sang, l’espoir », d’Alain Stanké (Rwanda/Canada).

Sans oublier le film d’ouverture, The Mercy of the Jungle (La miséricorde de la jungle), de Joël Karekezi, l’Étalon d’or de Yenenga du Fespaco.

MAS