De manière simple, l’art exprime tout ce qui est beau. Il se distingue par un agencement d’apparences, de couleurs et de formes. Israr Mahfoud Ahmed est une décoratrice événementielle qui a fait de l’art son métier. Pour avoir plus d’information sur son métier nous lui avons tendu le micro.
La Nation : Depuis quand êtes-vous entrepreneure et propriétaire de l’ « Art et Déco » ?
Israr Mahfoud Ahmed : J’ai commencé mon commerce en 2018. En fait, ce sont les associations auxquelles j’ai adhérée qui ont facilité l’exposition de mes produits.
Quels produits vendez-vous ?
Je vends des produits artisanaux et recyclés mais je suis surtout dans la décoration des anniversaires, des estrades pour les cérémonies de mariage, de la décoration de la voiture des mariés. Je fais aussi les coffrets pour les cadeaux du mari et de son homme d’honneur, ainsi que les cadeaux échangés par les belles-mamans.
Vous avez une boutique ou vous vendez vos produits en ligne ?
Non, je n’ai pas de boutique. Je ne vends pas en ligne non plus, mais ça viendra. Entre temps, je fais mon commerce depuis chez moi et à la demande de mes clients.
Que recyclez-vous ?
Je recycle les pots de confiture en lampadaire, les boîtes d’haricots en boîte de stylos, le jerrican de javel en maison d’oiseau, je décore les mabkhara. Au fait, je transforme des choses jetées en quelque chose de beau.
Comment l’idée de faire ce commerce vous est venu ?
Pour moi, l’art et la décoration est un loisir. J’ai hérité ce commerce de mon grand-père. Après mon grand-père, mon père a continué puis c’est moi qui ai repris le flambeau et j’ai diversifié.
Vous êtes la trésorière générale de l’association Business Women Empowerment, quelle est donc votre tâche principale ?
Effectivement, je suis la trésorière principale de cette association. Je fais la comptabilité de l’argent qu’on cotise pour s’en servir pour des galas qu’on fait.
Que conseillerez-vous aux jeunes femmes qui veulent faire de l’entrepreneuriat ?
Je dirai à toutes les femmes qui veulent faire de l’entrepreneuriat de s’y lancer. Ensuite, d’adhérer au Club des Jeunes Entrepreneures et l’association Business Women Empowerment. Parce que c’est grâce à ces associations qu’on m’a découvert. Mais aussi parce que vous aurez des opportunités pour faire des formations sur l’entrepreneuriat et vous aurez aussi la possibilité de faire des expositions. Par exemple, j’ai eu la chance d’exposer mes produits lors du premier salon de mariage à Djibouti qui a été organisé récemment par « Haween Gaari ».
Propos recueillis par Asma Kayd