Suite à une plainte pour vol de mobiliers émanant de la direction d’un établissement scolaire, les gendarmes de la Brigade Cheick Moussa sont parvenus à interpeller un voleur d’un autre genre. En effet, depuis le mois du Ramadan, un individu désirant arrondir ses fins de mois a eu l’idée de dérober les portes et fenêtres des WC d’une école primaire située dans son quartier. Profitant des jours fériés, ils soustraient ainsi 10 portes et 2 fenêtres qu’il a écoulées ensuite sur le marché à des prix dérisoires.
C’est suite à un travail d’enquête fastidieux de longue haleine que les gendarmes de la Brigade Cheick Moussa ont identifié et interpellé cet individu.
Les perquisitions et saisies effectuées ont permis la découverte de l’ensemble des mobiliers volés soit 10 portes et 2 fenêtres.
Dans son audition, il a admis avoir subtilisé ces mobiliers avant de les écouler sur le marché noir. Déféré devant la justice, il a été écroué à la prison civile de Gabode.
Les serviteurs d’une mosquée pris en flagrant délit
Le dimanche 23 mai 2021, suite à un courrier de plainte du ministère des Affaires Musulmanes et des Biens Wakfs, les enquêteurs de la Brigade des quartiers 3.4.5 ont mis la lumière sur une affaire sortant de l’ordinaire. Pour cause, c’est une mosquée qui a été dépouillée.
En effet, avant son décès, il y a tout juste 1 mois de cela, un imam d’une mosquée de Quartier 4 avait mis de côté une somme d’argent assez importante dont le but était de servir le bon fonctionnement de ce lieu de culte. Or, suite à son décès, cette somme d’argent fût découverte par ses proches collaborateurs, tous employés dans cette mosquée, lesquels se sont partagé le butin.
A ce stade de l’enquête, les OPJ de la Brigade 3-4-5 ont procédé à des investigations qui se sont soldées par des perquisitions ayant abouti à la saisie d’une somme numéraire de 5.381.000 FDJ ainsi qu’un écran plat, un climatiseur et un haut parleur, tous achetés avec l’argent volé à la mosquée.
Les 4 mis en cause impliqués dans cette affaire ont été placés en garde-à-vue. Ils ont reconnu avoir partagé cette somme d’argent sachant pertinemment qu’il s’agissait d’un fonds destiné à la mosquée. Compte tenu de la gravité des faits, ils ont été traduits devant la justice pour répondre de leurs actes.
Source : Gendarmerie nationale