Harcelée et Harceleur, qui dit vrai ?

Le mois dernier, un responsable d’un hôpital se rend au commissariat du 4èmearrondissement pour demander aux policiers de diligenter une enquête sur la véracité des faits de dénonciation calomnieuse et propos diffamatoire publiés sur une page Facebook. En effet, on peut lire sur cette page, l’histoire d’une jeune femme qui effectuait un stage au sein de cet hôpital, déclaré qu’elle a subi des avances à caractère sexuel. L’image du plaignant et un enregistrement audio sont aussi mis en ligne sur la page Facebook. Une enquête est ainsi ouverte et la jeune femme est interpellée dans le cadre de l’enquête.  Interrogée par les policiers, elle donne le nom de la personne qui a enregistré les voix. Il s’agit en effet de son petit ami, à qui elle aurait déclaré que le responsable lui faisait des avances. Le jeune homme, de son coté fera écouter les sons audio à un collègue, qui s’avérait avoir un différend avec le responsable en question. Les deux hommes seront finalement arrêtés, ainsi que la jeune femme.

Un pédophile arrêté au 4ème arrondissement

En début de semaine, un père de famille vient déposer une plainte auprès des policiers du commissariat du 4ème arrondissement. Il déclare que son fils aurait été victime d’attouchements sexuels. Les policiers décident donc de mener une enquête de proximité et à leur grande surprise, ils apprennent que l’homme en question aurait déjà commis des actes similaires, mais qu’aucune plainte n’avait été déposée par les parents des jeunes victimes. Le frère de l’enfant ayant eu vent de cette affaire, décide alors de « régler son compte » au prédateur. Il lui assigne un violent coup  qui lui vaudra 6 points de sutures. Lors de son arrestation, il nie  les faits qui lui sont reprochés. Mais les langues se délient et plusieurs parents accusent également l’homme d’avoir commis des actes similaires sur leurs enfants.  Lors de son passage devant le juge d’instruction, le prédateur sexuel reconnait les faits .Il se trouve actuellement derrière les barreaux de la prison civile de Gabode. Le frère de la jeune victime, a pour sa part, répondu de son acte devant le tribunal de 1ère instance.

Les sportives « voleuses »

Il y a quelques temps, des jeunes sportives d’origine étrangère se rendent sur un terrain de basket pour jouer un match. A leur arrivée, elles déposent leurs sacs, à coté des tribunes. Des jeunes footballeuses djiboutiennes viennent regarder le match et elles aperçoivent un sac à main déposer non loin des tribunes. Elles descendent et volent la coquette somme de 4 550 Dollars US, avant de prendre la fuite. Quelques heures plus tard, la jeune femme vient déposer une plainte pour vol auprès des policiers du 4ème arrondissement. Les policiers interpellent les deux jeunes filles au sein de leur domicile respectif. Lors de leurs arrestations, l’une des jeunes filles sera arrêtée avec la somme de 2 800 Dollars US et 126 000 FDJ et la seconde sera interpellée avec la somme de 100 000fdj. Lors de leurs interrogatoires, les deux jeunes sportives « voleuses » reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. L’une des deux étaient déjà connus des forces de police du 4ème arrondissement pour des faits similaires. Elles ont été jugées et condamnées toutes les deux à purger une peine de prison de 4 mois ferme.

Surpris en flagrant délit de vol

En début de semaine, les policiers du 4ème arrondissement reçoivent un appel. Il s’agirait d’un voleur surpris en flagrant délit de vol et les habitants du quartier l’auraient arrêté dans une boutique. Les policiers se déplacent sur les lieux, et lors de leur fouille au corps, ils trouvent sur le suspect une somme de 50 000 FDJ.  En état d’ébriété avancé, le jeune homme s’est introduit dans la boutique, mais le vendeur, qui se trouvait sur les lieux, tente de l’arrêter. Une altercation s’ensuit et la propriétaire des lieux, entendant les bruits de la bagarre descend et trouve le jeune homme en train d’essayer d’étouffer le vendeur. Elle se met à crier, et son mari et tous les voisins arrivent sur les lieux. Le mis en cause était déjà connu défavorablement des services de police de cet arrondissement, consommateur de substances illicites et d’alcool, il commettait ces vols, à chaque fois qu’il était sous l’effet de ces drogues.

Une voiture volée et abandonnée à la plage de la Siesta

Il y a quelques jours, un monsieur décide de piquer une tête à la plage du héron. Il cache les clés de son véhicule sur une des roues et s’en va nager. A sa sortie, il constate que sa voiture vient de lui être volée. Il dépose une plainte auprès des policiers du commissariat du Héron. La voiture sera finalement retrouvée, abandonnée,  quelques jours plus tard, à la plage de la Siesta. Les policiers de la brigade d’identification judiciaire sont appelés pour procéder au prélèvement d’empreintes.

Le propriétaire chanceux, a retrouvé sa voiture, qui peut être voulait voir « d’autres horizons».

N. Kadassiya