Démantèlement d’un réseau de distribution de cannabis

Suite à un recoupement d’informations sur la vente de produits stupéfiants, les hommes de l’unité de recherche de la brigade des enquêtes et de la délégation judiciaire (BEDJ) ont effectué une vaste opération pour arrêter les suspects qui  revendaient la marchandise illicite dans plusieurs quartiers de la capitale. Plusieurs policiers se sont postés à un «point de vente » situé près de la cité Sharaf et ont interpellé deux hommes en flagrant délit. Connus « défavorablement» par tous les services de la police nationale, les deux suspects étaient activement recherchés. A la tête d’un vaste  réseau de vente de cannabis, ils écoulaient leurs marchandises prohibées dans tous les quartiers de la capitale. Ils ont été arrêtés en possession d’une grande quantité de cannabis. Les jeunes étaient les premières victimes du trafic de stupéfiants de ces deux malfrats. Lesquels se trouvent actuellement en mandat de dépôt à la prison civile de Gabode.

Des faussaires sous les verrous

En début  de semaine, les policiers du 1er et leurs collègues du 2ème arrondissement mènent conjointement une opération visant un réseau de faussaires. Selon les informations reçues, il s’agirait de 4 hommes suspectés de falsifier des documents administratifs. Le premier était chargé de falsifier les documents. Il disposait de faux tampons pour cacheter les papiers. Les trois autres étaient des écrivains publics  qui étaient à la solde du  premier suspect. Ils rédigeaient de faux documents, des faux actes de mariages, ensuite ils envoyaient les papiers à leur complice pour déposer les faux cachets.  Lors de son interpellation, le premier mis en cause avait en sa possession plusieurs tampons susceptibles d’être utilisés partout. Pendant son audition, il reconnait les faits qui lui sont reprochés et dénoncent ses trois complices 3. Les quatre faussaires se trouvent actuellement en mandat de dépôt à la prison civile de Gabode. Les suspects bénéficiaient de l’aide d’un informaticien qui, lui, est activement recherché.

Vieille et ivre !

Lors de leurs habituelles rondes, les policiers du commissariat du Héron tombent sur une vieille dame. En état d’ébriété avancé, la septuagénaire titube. Les policiers décident donc de l’interpeller et ils procèdent à une palpation de sécurité. A leur grande surprise, la femme était en possession  d’un bidon de  5 litres, rempli…d’alcool. Elle a été finalement arrêtée pour utilisation et  détention illégale d’une grande quantité de produits alcooliques. Elle se trouve actuellement derrière les verrous de la prison civile de Gabode.

Voleur ou voleuse, comment savoir ?

Il y a quelques jours, un jeune homme vient déposer une plainte au commissariat du Héron suite au vol d’une somme de 300 000 FDJ. Au chevet de leur père alité, plusieurs membres de cette famille se relaient pour porter assistance au père de famille. Le jeune homme déclare aux policiers, qu’aucune personne mis à part la femme de ménage n’avait accès à sa chambre. Interpellée, la jeune femme nie les faits qui lui sont reprochés et accuse à son tour, le gardien de la maison.  Mais voilà que le gardien réfute aussi les accusations de vol. Ne disposant d’aucune preuve concrète, les policiers du commissariat du Héron décident de les placer en garde de vue. Le délai de garde à vue écoulé, ils sont tous les deux traduits devant la justice. Faute de preuves, ils sont tous les deux relâchés. Mais la jeune femme persiste  et accuse le gardien, qui lui aussi l’accuse à son tour. Affaire à suivre donc…

N. Kadassiya