Bon samaritain mais vigilant !
En début de semaine, le propriétaire d’un restaurant vient déposer plainte au commissariat de police, sis au Héron, pour le vol d’une brouette et d’une somme d’argent. Il explique aux policiers qu’il se trouvait seul dans son restaurant. Et que ses employés étaient absents. Il croise alors un jeune homme qu’il connaît et lui demande de lui acheter une caisse de coca-cola et d’emprunter sa brouette pour lui livrer la marchandise. Quelques instants plus tard, le restaurateur commence à s’impatienter et il se rend chez le grossiste pour savoir si son jeune coursier occasionnel avait passé et récupéré auprès de ce dernier la commande des caisses de coca-cola comme convenu. Non, avait répondu le grossiste.
Alerté par le restaurateur victime de cet abus de confiance, les policiers du Héron se lancent sur les trousses du livreur indélicat. Ils retrouvent tout d’abord la brouette abandonnée. Une heure plus tard, ils interpellent le suspect en état d’ébriété avancé. Lequel reconnaît les faits qui lui sont reprochés avant de préciser que ce jour là, il errait sans raison à la recherche d’un peu d’argent pour acheter des boissons alcoolisées. Il déclare qu’il avait trouvé un « bon samaritain » mais qui s’est révélé vigilant. Le prévenu se trouve actuellement sous mandat de dépôt derrière les barreaux de la prison civile de Gabode.
Jalousie et violence font mauvais ménage
Un jeune homme suspecte son copain d’avoir une relation avec sa petite amie. Suspicieux, il presse son prétendu rival de questions sur la liaison amoureuse secrète que ce dernier entretiendrait avec l’élue de son cœur. Les esprits s’échauffent. et le jaloux assigne au soi disant rival un coup de barre de fer sur la tête.
Résultat : six points de sutures pour la victime et une citation directe devant la justice pour l’agresseur qui doit procéder au règlement d’une somme de 30 000 FDJ au titre de la compensation financière des dommages corporels causés. Celui-ci fait fi de la décision de justice. Son refus d’exécution amène le parquet à ordonner aux policiers du 2ème arrondissement d’interpeller l’agresseur jaloux et suspicieux. Il est traduit une seconde fois devant le parquet de justice. C’est là que sa famille décide de payer la compensation financière des dommages corporels subis par le prétendu rival du prévenu. Et l’affaire est finalement réglée à l’amiable.
N. KADASSIYA