Des vendeurs de Diazépam arrêtés

Les éléments du commissariat du 2ème arrondissement ont procédé il y a quelques jours à l’arrestation de deux jeunes hommes accusés de vendre du Diazépam en toute illégalité. Ce comprimé appelé en somali «Damacii» est utilisé comme stupéfiant.

C’est suite à plusieurs plaintes de riverains qui se plaignaient de bagarres que les policiers du 2ème arrondissement se déplacent sur les lieux. Ils apprennent que des jeunes hommes vendent ces comprimés en toute impunité et  que leurs “clients” agressent les passants. C’est ainsi qu’un traquenard est tendu aux vendeurs. Les policiers, habillés en civils, se rendent sur les lieux, et demandent à acheter une grande quantité de Damacii. Ils arrivent à mettre la main sur trois sachets contenant chacun 1000 comprimés. Le prix de chaque sachet étant de 10 000fdj.

Les mis en cause revendaient les comprimés à 300 fdj, l’unité. Le fournisseur et le revendeur ont tous les deux été arrêtés.

Fin d’une vendetta

De retour d’une intervention, les policiers du commissariat du 2ème arrondissement sont confrontés à un attroupement sur la route d’Arta. Arrivés sur les lieux, ils trouvent un homme ensanglanté, gisant par terre. Ils apprennent qu’il aurait été poignardé par un homme qui aurait aussitôt pris la fuite.

Les policiers se mettent à la recherche de l’individu, qui sera retrouvé deux heures plus tard.

Interrogé sur son geste, il déclare que le fils de l’individu qu’il a poignardé l’aurait blessé, il y a quelques années, et qu’il n’aurait pas encore reçu la totalité de la compensation financière promis par la famille de la victime.

Il aurait donc poignardé le père du jeune homme pour se venger. La victime a succombé des suites de sa blessure une heure après son arrivée à l’hôpital.

 Un réseau illégal de transfert d’argent démantelé

Il y a quelques jours, les éléments du commissariat du 2ème arrondissement ont démantelé un réseau illégal de transfert d’argent vers les pays voisins.

Dans la journée du 16 février, un jeune homme dépose plainte au commissariat du 2ème arrondissement pour escroquerie. Il déclare qu’il aurait transféré de l’argent à sa famille via ce réseau de transfert. Pourtant, sa famille n’aurait rien reçu. Il aurait tenté de discuter à plusieurs reprises avec les responsables de ce réseau, mais sans succès.

Ne voyant pas d’autre issue, il dépose sa plainte auprès du commissariat du 2ème arrondissement pour escroquerie. Les policiers se transportent sur les lieux et récupèrent la somme de 1 432 500 fdj et plus de 50 000 fdj en monnaie étrangère.

Le propriétaire et son employé ont été présentés devant le parquet de justice.

N. Kadassiya