Une mère indigne
En début de semaine, une femme d’âge respectable se présente au commissariat de police du 4ème arrondissement. Elle déclare au policier de permanence que sa nièce l’aurait menacée de mort. En effet, la jeune femme âgée d’une trentaine d’années désirait que sa tante prenne en charge son fils âgé de 3 ans. Mais la tante constate que l’enfant présente plusieurs brûlures causées par des mégots de cigarettes, des traces de maltraitance, et de violence physique. La tante alertée par l’état du petit garçon, elle demande des explications à la mère de celui-ci qui s’emporte et la menace de mort. Les policiers se rendent ensuite au chevet de l’enfant. Ils constatent également les traces de maltraitance, qui seront encore une fois confirmées par un médecin. La jeune femme, qui avait d’autres enfants issus de précédents mariages, était en état d’ébriété avancé lors de son altercation avec sa tante. Elle consommait également plusieurs autres substances illicites. La mère indigne se trouve actuellement en mandat de dépôt derrière les barreaux de la prison civile de Gabode.
Voleur et… menteur en dépit des images de la vidéosurveillance
Il y a quelques jours, un voleur notoire s’introduit dans une résidence située près de l’hôpital Peltier. Il escalade le mur et entre directement dans la maison. A sa grande surprise, les portes des chambres sont toutes verrouillées à clé. Il se tourne donc vers la cuisine, toujours à la recherche d’un « butin». Mais manque de bol, il ne trouve rien, hormis deux sacs de..riz. Ceci pourrait bien faire l’affaire, se dit-il en s’emparant de deux sacs. Il ne se doutait aucunement que la maison entière était entièrement sous vidéosurveillance. Le propriétaire des lieux, absent lors du vol, se présente deux jours plus tard avec la vidéo incriminante pour le voleur. Celui-ci sera interpellé au lendemain de son forfait. Interrogé par les policiers, il nie formellement les faits qui lui sont reprochés, preuves numériques à l’appui. Même la présentation des images de la caméra de surveillance ne le fait pas changer d’avis. Il soutient qu’il n’est pas le voleur. Pourtant, les policiers du commissariat du Héron, qui avaient déjà arrêté le jeune homme pour des vols similaires le reconnaissent formellement. Présenté devant le parquet, il reste sur sa version des faits. Il sera finalement écroué à la prison civile de Gabode.
Un cambrioleur en série arrêté
Vers la fin de décembre 2018, un jeune homme conduit sa mère à son restaurant situé sur le port de pêche. Il est presque 4 heures lorsqu’il dépose sa mère. Il se rend directement à son domicile et constate que la porte est grande ouverte. Il entre et trouve un homme qui tente de s’emparer d’un écran plat placé dans l’une des chambres de la maison. Il tente alors de l’arrêter et une bagarre s’ensuit. Un complice, qui montait le guet, vient prêter main forte au cambrioleur. Il donne un coup au propriétaire de la maison. Avant de prendre la fuite, le deuxième voleur demande à son complice «d’achever » le propriétaire de la maison. La femme du propriétaire accourt au chevet de son mari. Elle le trouve étendu par terre, en pleine bagarre avec le premier. Elle se rend compte que le voleur a en sa possession un couteau et elle demande à son époux de laisser partir le malfrat. Celui-ci et son complice prennent la fuite. Les policiers du commissariat du Hodan sont saisis de l’affaire et de larges investigations sont entreprises. Quelques semaines plus tard, les policiers arrêtent un « vieux voleur-retraité ». Ce dernier déclare aux enquêteurs qu’il avait entendu parler d’une histoire de vol similaire. Et que le suspect était un récidiviste très connu des services de police de ce secteur. Le suspect sera finalement arrêté. Il reconnait sans hésitation les faits qui lui sont reprochés. Les objets, qu’il a volés, seront retrouvés auprès d’un receleur. Les deux hommes étaient suspectés dans plusieurs affaires similaires. Ils opéraient très tard le soir, entre 3 h 00 et 5 h 00 du matin. L’un était chargé de faire le guet, pendant que l’autre commettait le vol. Le cambrioleur en série se trouve actuellement à la prison civile de Gabode sous mandat de dépôt.
N. Kadassiya